Le camp d’Al Mawashi était assiégé par les FDI. Selon Israël, des responsables militaires israéliens ont déclaré que l’attaque visait Mohammed Deif, le chef militaire du Hamas qui a organisé l’attaque du 7 octobre.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a évoqué samedi un « massacre odieux d’habitants et de personnes déplacées dans le district d’al-Mawasi à Khan Younes » après une attaque contre un camp de personnes déplacées, faisant plus de 71 morts et 289 blessés.
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Les blessés ont été transportés à l’hôpital Nasser de Khan Younes.
Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré : « Les restes de nombreux martyrs sont dispersés dans les rues, sous les décombres et autour des tentes des personnes déplacées, auxquelles nous ne pouvons pas accéder en raison des tirs intenses des forces d’occupation. C’était un « nouveau génocide ».
La zone d’Al Mawashi, sur la côte entre Rafah et Khan Younes, a été déclarée « zone humanitaire » par Israël et est théoriquement sûre pour les personnes déplacées. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait en mai qu’entre 60 000 et 75 000 personnes s’y trouvaient. Après qu’Israël a lancé une offensive sur Rafah en mai, de nombreux Palestiniens s’y sont réfugiés. Les groupes humanitaires ont averti que les conditions de vie y étaient mauvaises.
Le chef militaire du Hamas, Mohamed Deif, visé par une attaque ?
Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué qu’elle enquêtait sur cette information. La radio militaire israélienne a déclaré à Haaretz que l’attaque visait le chef militaire du Hamas, Mohamed Deif. Une information qui aurait été confirmée par le personnel médical de Gaza, selon les médias israéliens.
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On ne sait pas encore si l’homme qui était l’un des organisateurs de l’attaque du 7 octobre se trouvait dans le camp et s’il a été blessé ou tué lors de l’attaque. Le ministre israélien de la Défense et le chef d’état-major de l’armée ont déclaré qu’ils étudiaient attentivement la situation suite à cette nouvelle attaque.