Le groupe avait quelque peu déçu le public la veille avec un concert consacré aux musiques d’Europe centrale, mais l’orchestre et son chef, le virevoltant Kazuki Yamada, comprenaient à la fois Hector Berlioz, Camille Saint-Saëns et Georges Bizet. , j’étais fasciné par les Slifers dévoués et leurs performances dans tous les domaines. C’est très excitant. Après l’ouverture animée de la Suite Corsaire, que Berlioz a écrite au cours des premières années de sa vie professionnelle et révisée à plusieurs reprises, le Concerto pour violon n° 1 de Saint-Saëns a souligné leur lien. Le pianiste Grigori S. sera sur la même scène mardi. Le violoniste, que j’ai entendu dans une comédie musicale il y a plusieurs années, a interprété cette œuvre de maturité de l’auteur avec nuance et caractère subtil. Le deuxième mouvement offrait l’opportunité de chanter des chants longs et denses en dialogue vocal avec le corps orchestral avant le finale, qui comprenait un large espace rempli d’énergie partagée. Au grand dam des auditeurs, il n’y a pas eu de rappel pour saluer leur élan d’enthousiasme.
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Il y a eu une (courte) vie pour Georges Bizet en dehors de Carmen, et sa Symphonie en do majeur le prouve. Cette pièce est une œuvre abordée de front par l’orchestre sous la baguette magique de Kazuki Yamada, l’Adagio notamment offrant de longs et surprenants moments de pizzicati accompagnés de toutes les cordes par les bois. Les cordes étaient bien placées, homogènes et « conformes au pedigree », donnant à l’Allegro vivace final une saveur et une belle énergie.
Une Adagiette tirée de la Suite n°1 de Bizet pour orchestre à Gennes d’Arles, une musique de scène d’une pièce d’Alphonse Daudet et une version originale des Marches de Troyes complètent ce concert final que j’ai agrémenté d’un feu d’artifice. Un film de l’édition 2024 du festival, réalisé par Alain Altinoglu.