« Emmanuel Macron s’est très bien comporté lors de son premier entretien, un peu plus de deux semaines après le second tour des élections législatives », commente le journal Le Soir. « 40 minutes […] Sur la terrasse du Musée de l’Homme, face à la Tour Eiffel, sous le bruit des hélicoptères. Et enfin, il se murmure que Céline Dion chantera vendredi lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Marie-Josée Perec étant très susceptible d’allumer la vasque dans la capitale. Mais il n’y a pas encore de nom du futur Premier ministre… »
Lors de cet entretien télévisé, diffusé mardi 23 juillet sur France 2 et Radio France, le président de la République a déclaré qu’il n’était « pas pressé d’allumer le chaudron de Matignon » et a évoqué les « pressions » qu’il pensait pouvoir exercer. le nouveau gouvernement. « Je m’en fichais », a-t-il déclaré. Le Front populaire (NFP) a proposé le nom de Lucie Castet « il y a une heure », précise le journal belge. La coalition de gauche venait d’annoncer dans un communiqué avoir accepté de sélectionner le haut fonctionnaire de 37 ans « après 16 jours d’âpres négociations ».
Le chef de l’Etat « évasif », note Le Soir. « La question n’est pas le nom. La question est de savoir quelle sorte de majorité nous aurons au Congrès », a-t-il expliqué. « C’est une erreur de dire que le Nouveau Front populaire obtiendra la majorité », a-t-il déclaré, faisant référence à la défaite du candidat de gauche André Chassaigne lors du scrutin du 18 juillet pour la présidence de l’Assemblée nationale.
« Trêve politique »
«La gauche a du mal à trouver un candidat au poste de Premier ministre. […] Macron va anéantir », résumait Le Soir dans un autre article.
Les locataires de l’Elysée ont admis que leur majorité avait été défaite aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, mais ils ont été « catégoriques sur le fait que personne n’a gagné » et que l’économiste, peu connu dans la société en général, « a refusé de répondre aux profil », observe Le Temps. A trois jours des JO, il affirmait avoir choisi la stabilité.
« Nous devons nous concentrer sur les Jeux olympiques jusqu’à la mi-août », a-t-il affirmé, sinon « ce sera le chaos ». « Et à partir de là, en fonction de l’évolution de ces discussions, je lui confierai la tâche de nommer un Premier ministre, de former un gouvernement et de tenir une assemblée la plus large possible au sein de laquelle le Premier ministre pourra agir et maintenir la stabilité. » la responsabilité de
Le président Emmanuel Macron a réitéré son appel à une « trêve politique » pendant les Jeux olympiques qui ont débuté lundi. « Nous allons nous réunir avec enthousiasme. Le pays en a besoin », a-t-il déclaré. Le Soir est « l’artisan d’une dissolution que les Français ne comprennent pas » et s’en étonne en même temps « sans fermer les yeux ».
« colère »
« Le débat en France ces dernières semaines a été que le NFP [qui n’a pas la majorité absolue à l’Assemblée nationale] Après avoir remporté les élections, vous avez automatiquement le droit de gouverner », explique El Pais en contexte.
Le New York Times a rapporté que les dirigeants de gauche qui croient que le NFP devrait gouverner après avoir remporté le plus grand nombre de sièges le 7 juillet étaient « indignés par les commentaires de Macron ». « Le président essaie de rejeter les résultats des élections, de nous imposer un nouveau front républicain et de nous obliger à abandonner nos projets d’alliance avec lui. Cela ne fait aucun doute », a réagi le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. .