La grande histoire : la nouvelle influence de Moscou au Levant, du Liban à la Syrie en passant par les territoires palestiniens, est claire. Mais elle reste limitée par la puissance américaine.
Beyrouth
Des affiches publicitaires attirent l’attention sur l’autoroute reliant Damas à Beyrouth. Ne serait-ce que parce qu’ils étaient écrits en russe, ils glorifieraient l’ancienne Armée rouge. « L’armée qui a vaincu le nazisme ne peut pas être vaincue », peut-on lire dans une traduction arabe avant que le panneau ne disparaisse de la vue. Ce n’est pas la première fois que les principales routes du Liban sont décorées de slogans pro-russes. De nombreux panneaux publicitaires diffusaient déjà de la propagande du Kremlin lors des dernières élections, qui ont confirmé Vladimir Poutine au poste de chef de l’exécutif russe en mars. « Violer les croyances religieuses d’autrui n’est pas considéré comme une liberté d’expression », a déclaré l’un d’eux. Les mots « valeurs morales, identité familiale et culturelle » sont une allusion à la position très « anti-woke » que défend la Russie et dans laquelle sont tombées les couches les plus conservatrices de la population.
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