On a appris ce lundi 29 juillet qu’une nouvelle activité de « sabotage » a touché les réseaux de fibre optique de plusieurs opérateurs dans six secteurs. SFR, Bouygues et Free sont concernés.
Après le réseau ferroviaire, vient le réseau de fibre optique. Le journal Le Parisien rapporte ce lundi 29 juillet plusieurs actes de vandalisme visant « les installations des opérateurs téléphoniques SFR et Bouygues dans plusieurs départements ». Jusqu’à présent, au moins six départements ont été touchés, a indiqué à l’AFP une source policière, précisant que l’opérateur de Free était également touché. Une information confirmée par Libération. En revanche, la ville de Paris n’est pas concernée.
Selon notre confrère, « des câbles ont été coupés dans les armoires électriques de ces entreprises ». [SFR et Bouygues] Hérault, Bouches du Rhône, Oise, Meuse, Drôme, Aude. Les lignes fixes seront plus touchées que les lignes mobiles. L’étendue des dégâts n’est pas encore connue et personne n’a été tenu pour responsable de cet acte. Dans le cas des réseaux gratuits, des cas ont été signalés dans 11 départements (Aude), 34 (Hérault), 51 (Marne), 55 (Meuse), 13 (Bouches-du-Rhône) et 84 (Voques). dans le département de Lewes. « Certains services pourraient être interrompus », a indiqué l’opérateur.
Nos confrères affirment néanmoins qu’une enquête a été ouverte après qu’un incendie s’est déclaré dans une antenne relais près de Toulouse dans la nuit de jeudi à vendredi. Les procureurs enquêtent sur des allégations d’«extrême gauche» anti-JO. « Un panneau ‘NO JO’ a été trouvé bien en vue à proximité du lieu de l’incendie. » Cependant, une origine accidentelle n’est pas exclue.
Le week-end dernier, quelques heures avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, la plupart des lignes TGV de la SNCF ont été visées simultanément, des engins incendiaires ayant touché quatre gares de signalisation dans le même nombre de secteurs. Dans trois cas, les auteurs ont réussi à atteindre leurs objectifs et à endommager les câbles qui assuraient la signalisation et le fonctionnement des interrupteurs. Des sources policières à l’AFP ont indiqué ce lundi 29 juillet qu’un militant d’extrême gauche a été interpellé dimanche dans les locaux de la SNCF en Seine-Maritime.
Mis à jour à 11h30 avec confirmation de l’opérateur.