Écrit par Florent Barraco
Publié il y a 48 minutes, mis à jour il y a 47 minutes
«Apostrophe» de Bernard Pivot, Alain Decault et Jacques Chancel, et le jeu «Chiffres et lettres» animé par Patrice Lafon. ©Louis Monnier/Bridgeman Images/Louis Monnier/AFP/Raf Gatti/Bridgeman Images/©Louis Monnier/Bridgeman Images/
Analyse – La mort des présentateurs d’Apostrophe et Bouillon de Culture et la disparition programmée du jeu d’Armand Jamot rappellent que la télévision n’est pas seulement un contenant de divertissement, mais un formidable outil pédagogique.
Les nouvelles aiment faire un clin d’œil. Parfois c’est tragique. Dimanche 5 mai, Stéphane Sibon-Gomez, directeur des programmes de France 2, annonçait dans La Tribune d’Imanche que « Chiffres et Lettres » ne survivrait pas à l’été. Le lendemain, Bernard Pivot, prince des télélettres et auteur de « Apostrophe », décède à l’âge de 89 ans. Un sentiment de nostalgie féroce nous envahit alors que les hommages et extraits de ces deux spectacles se poursuivent. En bref, la télévision (publique) était censée éduquer, élever et divertir.
Né en 1965 (avec « Le Mot le plus long ») et transformé en 1972 (avec l’avènement de « Compter c’est bon »), le programme créé par Armand Jamot avait de réelles vertus pédagogiques. Trop souvent, il a été présenté comme un somnifère à la télévision, mais il a néanmoins contribué à l’élévation culturelle. En d’autres termes, nous avons découvert des mots et amélioré nos mathématiques. De nombreux enseignants intègrent « des chiffres et des lettres » dans la classe pour effectuer du calcul mental…
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