« Comment expliquez-vous cet écart ?
Je ne peux pas l’expliquer de semaine en semaine, mais au match aller nous avons affronté une bonne équipe, aujourd’hui nous essayions d’aller en finale, nous avons perdu à cause de notre agressivité, nous avons perdu tous les duels, et c’est le reflet de la saison. Je n’étais pas complètement en confiance, mais par rapport à l’aller, j’avais un peu plus d’espoir, mais mon échec m’a fait reculer. Nous nous sentions un peu léthargiques, comme lors des matchs à l’extérieur en Europe.
Avez-vous déjà été déçu par un membre de votre équipe de direction ?
Il ne s’agit pas d’individualiser les choses, c’est un groupe avec lequel on vit depuis deux mois et qui est souvent performant sur le vélodrome, mais pas souvent en extérieur. Il manque de reconnaissance et d’individualité, si bien que seul le vélodrome les transcende.
« Je pensais pouvoir répéter la performance du premier match. »
Parviendront-ils à se ressaisir lors des trois matchs restants du championnat ?
On a vécu une nuit au vélodrome, au niveau championnat, l’OM doit finir le Championnat d’Europe l’année prochaine, doit se remettre vite au travail et revenir au bon endroit, que l’extérieur ne suffit pas, un incident dommageable pour une demi-finale de Coupe d’Europe qui nous savons que nous ne pouvons pas être à la hauteur.
La marche était-elle trop haute ?
Quand on a vu le match aller, on s’est dit qu’on pensait avoir de la place, qu’on avait de l’espoir, qu’on était à leur niveau, qu’on pensait pouvoir rééditer cette performance. Ce soir, par rapport à une situation de un contre un, même s’ils avaient un ballon en un contre un qui pourrait renverser la situation à la 50e manche, c’est la seule chose qui ferait la différence. L’Atalanta joue de manière très agressive, elle a beaucoup de bons joueurs et le club fonctionne bien. »