SEC c.États-Unis. La politique de destruction des cryptomonnaies promue par la SEC américaine suscite l’indignation même au sein du comité de la SEC. Il faut dire que son patron, Gary Gensler, est devenu une sorte d’épouvantail réglementaire tentant d’effrayer les acteurs historiques de cet écosystème made in USA. C’est clairement une stratégie discutable au moment même où la finance traditionnelle plonge des milliards de dollars dans le trou du Bitcoin. Mais il y a aussi des appels au ralentissement des machines. Par exemple, la Chambre des représentants s’est directement opposée à la directive controversée SAB 121, présentée comme un moyen d’empêcher les banques de détenir des cryptomonnaies.
La SEC fait face à l’opposition de ses pairs du secteur
Les États-Unis sont actuellement le théâtre et l’épicentre d’une guerre totale contre le secteur de la cryptographie. Sur le champ de bataille numérique, les victimes ne sont pas les criminels qui ont (abusé) utilisé le numérique, mais les développeurs qui expérimentent les protocoles open source.
Car, clairement, le jeu consiste à faire chanter les humains derrière ces projets décentralisés car les régulateurs n’ont aucun contrôle sur le code. Et la dernière déclaration de Gary Gensler à ce sujet laisse présager le pire pour l’avenir.
Gary Gensler prétend être le terminateur du secteur de la cryptographie
Des voix s’élèvent sur le territoire américain et le projet fait face à une situation tendue. Il s’agit d’une tentative de minimiser l’impact négatif de cette politique hostile sur les secteurs qui trouvent leur place dans la finance traditionnelle.
Il ne s’agit pas non plus de demander un traitement de faveur. En fait, les récentes objections exprimées par la Chambre des représentants appellent simplement à ce que les cryptomonnaies soient gérées équitablement au même titre que les actifs traditionnels. Autrement dit?
La Chambre s’oppose à la SEC
Le procès concerne la directive controversée du Staff Accounting Bulletin n° 121 publiée par la SEC en avril 2022. La directive fait partie d’un texte législatif visant à imposer des normes comptables jugées trop restrictives aux entreprises détentrices de monnaies virtuelles.
Cette procédure inquiète particulièrement les acteurs du secteur bancaire. En effet, ils sont obligés d’inscrire les actifs numériques de leurs clients au passif de leur bilan, ce qui les empêche de fournir des services de stockage spécifiquement pour les actifs numériques.
Problème? Cette obligation n’existe pas pour les actifs traditionnels comme les actions. C’est pourquoi la Chambre a présenté un projet de loi bipartisan appelé HJ Res 109.
« Le Congrès désapprouve les réglementations du Bulletin comptable des employés n° 121 soumis par la Securities and Exchange Commission et l’avis du Government Accountability Office daté du 31 octobre 2023, et le Bulletin comptable des employés est soumis au chapitre 8. Nous concluons que les règles sont basé sur Titre 5, Code des États-Unis, cette règle n’a aucune force ni effet. »
Chambre des députés
Il s’agit d’une insurrection à laquelle la Maison Blanche a déjà exprimé sa ferme opposition. En effet, le gouvernement américain estime que remettre en question les mesures réglementaires contre le secteur de la cryptographie « pourrait créer une instabilité financière et une incertitude importante sur le marché ». » Mais n’est-ce pas exactement le contraire qui se produit ?