Pourriez-vous s’il vous plaît expliquer votre parcours scolaire et professionnel ?
Ayant envie de travailler sur des problématiques très précises, j’ai commencé une formation à l’ESSEC puis j’ai intégré le programme de Master Politiques Publiques de Science Po pour compléter ma formation dans le corpus Science Social. J’ai évolué dans l’écosystème startup puis suis entré dans l’univers de l’association Les Détermés, une association qui accompagne les entrepreneurs en milieu périurbain et rural. Elle rejoint ensuite Tilder, un cabinet de conseil en communication et relations publiques, travaillant principalement comme écrivain. Je suis désormais de retour dans le monde de la technologie, chargé de développer la relation de Microsoft avec l’écosystème startup français.
Parallèlement à mes activités professionnelles, je m’implique particulièrement en collaboration avec Open Politics, l’incubateur politique que j’ai co-fondé avec Jasser Jebabli.
Quelles ont été les principales étapes de la construction d’un projet professionnel ?
Les principales étapes de la construction de mon projet professionnel ont été les différentes expériences que j’ai pu vivre. J’ai volontairement exploré des mondes très différents les uns des autres, non seulement pour trouver ce qui me plaisait, mais aussi pour éliminer immédiatement ce qui ne me convenait pas. Je pense qu’il faut du temps pour construire un projet professionnel. Souvent, nous pensons avoir une idée fixe de ce à quoi ressemblera notre carrière, mais ce n’est pas le cas. Il évolue au fil des expériences et des rencontres.
Un mot sur la politique ouverte ?
Open Politics est une formation gratuite et non partisane pour l’engagement politique. L’objectif est de fournir aux citoyens le code, les outils et les réseaux dont ils ont besoin pour participer à la politique. Nous vous formons par exemple à la prise de parole en public, à la stratégie électorale, à la communication politique ou encore aux sciences politiques. Nos intervenants sont des ministres, des élus, des stratèges, des conseillers, des hauts fonctionnaires, des militants, des essayistes et des professeurs d’université. Depuis deux ans, nous avons formé près de 200 personnes avec l’ambition de produire une nouvelle génération de dirigeants politiques capables de redonner espoir afin de redynamiser la démocratie représentative.
Selon vous, quel est le prochain défi ?
Mon principal défi à l’avenir est de développer une politique ouverte. Alors que nous traversons une crise de représentation politique et une lassitude démocratique sans précédent, il semble impératif que le plus grand nombre possible de personnes participent à la politique. Cela nécessite de développer une politique ouverte dans la région et de créer de nouveaux modules de formation. C’est tout l’enjeu de cette année 2023. En bref, ma prochaine tâche est de contribuer au développement des garants et des garants de la démocratie d’aujourd’hui et de demain.
Comment votre formation à l’École de relations publiques a-t-elle contribué à votre poste actuel ?
Dans l’ensemble, l’École des affaires publiques peut être décrite comme une école de rigueur, de pensée critique, d’exhaustivité et de débat. J’ai véritablement développé ces compétences à Science Po et m’efforce de les appliquer au quotidien aussi bien chez Microsoft qu’Open Politics.
Avez-vous des conseils à donner aux étudiants ou aux jeunes bientôt diplômés ?
Oser! N’hésitez pas à écrire une lettre à quelqu’un qui vous inspire ou à quelqu’un que vous aimeriez rencontrer. Très souvent, les gens sont heureux de partager leurs voyages avec les étudiants autour d’un café. Cela peut être une source d’apprentissage considérable et une immense ouverture pour la suite de votre voyage.
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