L’installation de cinq nouvelles machines entre fin 2023 et début 2024, combinée à la mise en œuvre de Biopack, un programme majeur d’efficacité opérationnelle, devrait permettre d’apporter environ 25 % de capacité de production supplémentaire cette année. Après une année 2023 marquée par des tensions de production, il suffit de souffler un peu.
Doublement des ventes en 5 ans
De 2017 à 2023, les ventes de Biopack ont doublé et dépassé le niveau des 60 millions d’euros. Ces avancées s’accompagnent d’un solide plan de recrutement, le nombre de collaborateurs passant de 100 en 2017 à 200 en 2023. Par ailleurs, 3,5 millions d’euros ont été investis au cours des trois dernières années dans l’agrandissement, la rationalisation et le nouveau parc de machines du site.
« En 2023, nous avons dû digérer des volumes supplémentaires, même si toutes les machines n’étaient pas encore arrivées. Nous avons donc mis en place une stratégie de performance pour tirer le meilleur parti de nos outils de production. Ce programme de production lean nous a permis d’augmenter la production dans des conditions favorables. explique Mathieu Guilluy, directeur du site.
Évolution des applications
Selon Arcade Beauty Biopack, la croissance rapide de la demande s’explique par le rôle fortifiant des échantillons. « Bien sûr, la forte croissance du marché mondial de la parfumerie tire nos volumes de ventes, mais cette tendance est plus générale et associée à une baisse de fidélité aux marques, nous obligeant à tester davantage de produits », souligne Mathieu Guilluy.
Le désir des consommateurs de goûter à une expérience aussi proche que possible du produit en vente conduit à une sophistication et une qualité accrues, bénéficiant au format mini. Depuis 2017, sa production a triplé, et sa production de mini-spray a triplé. 20% pendant la même période. Pendant ce temps, la production de cartes d’échantillons traditionnelles est au point mort.
flexibilité de production
Cependant, le succès des mini-produits et la tendance à la premiumisation nécessitent d’adapter la production aux différents formats. « Il nous faut une machine très flexible, capable de s’adapter très rapidement à l’industrialisation du produit », précise Mathieu Guilluy.
Le site Biopack peut répondre aux demandes des grands groupes jusqu’aux petites marques, avec des quantités minimales allant de 5 000 à 10 000 pièces selon le type de produit. « Mais nous restons flexibles. Notre force est de trouver des solutions », insiste le directeur du site.
Selon les souhaits de la marque, Biopack peut s’occuper du packaging, qui constitue son cœur de métier, mais assure également le sourcing des formulations et des packagings en mode « full service », en plus de gérer les opérations de décoration et d’assemblage.
Notons enfin que les investissements en augmentation des capacités de production se sont accompagnés de la mise en œuvre de plans de réduction de notre empreinte environnementale, permettant notamment de réduire la consommation électrique tout en augmentant la production.