L’haltérophile géorgienne Rasha Tarakze peut aller se changer. L’athlète qui a établi le record du monde du développé couché de 265 kg en 2021 tirera sa révérence devant Ali. Capable de soulever jusqu’à 60 fois son poids corporel, cet insecte peut transporter jusqu’à 9 000 kilogrammes (9 000 kilogrammes) de même taille. Adieu médaille d’or.
Comme les fourmis, de nombreux animaux et plantes sont capables de performances tout simplement disproportionnées par rapport à ce que les humains peuvent réaliser. Et pour mettre en valeur ces « athlètes naturels », le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) proposera un comparatif des athlètes naturels sur YouTube et France Télévision (en début de programme olympique) à partir du 24 juillet. Nous diffuserons une série de programmes courts. De l’exploitation des plantes et des animaux du monde entier à l’exploitation des athlètes humains.
« Pour un homme qui se considère comme l’espèce la plus forte de la nature, cela nécessite encore de l’humilité. »
La relation entre phoques et nageurs, lièvres d’Europe et boxeurs, ou encore mangroves et gymnastes n’est pas toujours claire, mais quand même… « Il suffit de regarder un groupe de dauphins pour voir les similitudes avec la nage synchronisée. » pas si facile de faire le lien entre pissenlits et kitesurfeurs, mais quand même… », explique à 20 Minutes Jean-Philippe Sibret, naturaliste au MNHN, membre du comité scientifique du projet et grand amateur de sport.
« Nature’s Athletes » est une conception animée qui compare la nage d’un phoque à celle d’un athlète olympique. -MNHN
Les 20 épisodes, constitués de capsules de deux minutes, n’ont pas pour but de se moquer de sportifs déjà exceptionnels dans leur genre, mais au contraire de mettre en avant « les formidables capacités de Masu ». « Pour un homme qui se considère comme l’espèce la plus forte de la nature, cela demande encore de l’humilité », sourit le naturaliste.
Les JO de Paris sont l’occasion de toucher un large public
Et les Jeux olympiques sont une excellente occasion d’exposer le public à la beauté et au destin de la biodiversité. « Avec les JO, nous pouvons toucher un public bien plus large que les simples connaisseurs, explique Jean-Philippe Sibret.
15 lieux de tournage à travers le monde, 150 heures de tournage en 7 mois, et une équipe de production de 15 personnes… Le MNHN a sorti l’artillerie lourde. « Nous avons créé une vingtaine de vidéos pendant toute la durée du match, mais nous aurions pu en créer jusqu’à 200 », a ajouté le commissaire du projet.
Si de telles mesures étaient introduites, ce serait en raison des risques élevés encourus. « Nous voulons envoyer un message sur la protection de la biodiversité, qui subit la pression de l’homme », explique le scientifique. Et sans surprise, 65 % des espèces que vous voyez à l’écran sont en voie de disparition.
Plutôt que de vous sentir coupable, émerveillez-vous devant une araignée breakdance.
Cependant, le but ici n’est pas de culpabiliser le spectateur. Le MNHN a préféré la surprise au ton moralisateur. « Les araignées peuvent être effrayantes à première vue. Mais quand vous voyez de près les salines à huit yeux faire des mouvements dignes du breakdance, vous ne pouvez pas vous empêcher d’être impressionné. Peut-être qu’au lieu de les écraser, les naturalistes veulent les protéger. »
« Dans son fond et dans sa forme, c’est un message très important dans les temps de rejet que nous vivons sous de multiples formes, notamment en matière d’écologie », commente Jean-Philippe Sibret.
« J’ai entendu à l’antenne il y a quelques jours que l’on s’interrogeait sur l’utilité des mouches et des moustiques… » s’exclame Jean-Philippe Syvret, rappelant sans cesse l’interdépendance des espèces, dont les humains, je dois le rappeler. »
super pouvoirs que les humains peuvent utiliser
Tout comme les fourmis ont besoin de feuilles pour se nourrir, certains papillons ont besoin de fourmis pour grandir, et ces mêmes papillons mangés par les oiseaux travaillent à la pollinisation… très complexe. Ils sont partagés, avec une grande interaction », explique le naturaliste.
Et, comme nous le rappelle cette série, les humains peuvent même être égoïstes dans la protection de la nature. Dans l’un des épisodes, les fous sont comparés à des plongeurs. Ils peuvent sauter dans l’eau d’une hauteur de 40 mètres (10 mètres pour les plongeurs olympiques) et atteindre une vitesse de 100 km/h.
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« Saviez-vous que son bec a inspiré l’entrée aérienne du nez du Concorde, demande le scientifique, c’est ce qu’on appelle du mimétisme. » Et c’est ainsi que, par exemple, les humains se sont penchés sur les écailles de différentes espèces animales pour construire le corps d’une fusée. Une autre théorie veut qu’un remède contre le cancer ait été découvert en étudiant une plante particulière.
Sensibiliser à la beauté naturelle et aux problèmes de conservation
« Nous commençons tout juste à explorer le potentiel des ressources naturelles, et certaines espèces disparaissent avant que nous puissions les étudier. Nous avons probablement raté de belles découvertes. Un message de prévention était délivré à la fin de chaque épisode de « Nature’s Athletes ». « .
« La diffusion des connaissances sur la biodiversité est l’une des missions fondamentales des musées », explique la présidente du MNHN, Jill Block. Cette même biodiversité est en train de s’éroder. »
Jill Block affirme que la série touchera un nouveau public, peut-être « un peu éloigné » des questions environnementales, « qui allument la télévision pour regarder le 100 m nage libre et voient une capsule devant eux et disent : « Nous voulons vous joindre ». Des questions importantes de beauté naturelle et de conservation sont en jeu », a-t-il déclaré en marge des Jeux olympiques.