Commentaire – A travers cette ambiguïté stratégique, le mouvement islamiste libanais espère maintenir une dissuasion contre l’armée israélienne.
À Beyrouth (Liban)
« Nous devons nous attendre à des surprises. » C’est cet avertissement que le secrétaire général du Hezbollah a adressé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le jour de la libération du Sud-Liban. Ce retrait unilatéral israélien, le 25 mai 2000, après 22 ans d’occupation (Israël a envahi le sud du Liban en 1978), a créé la légende du « Parti de la Résistance islamique » qui perdure encore aujourd’hui. Il reste la principale réussite de Hassan Nasrallah.
Près d’un demi-siècle plus tard, de nouveaux scénarios d’invasion israélienne du sud du Liban sont envisagés. Le risque réside dans l’escalade des affrontements entre le Hezbollah et Israël depuis le 7 octobre, lorsque le Hamas et les alliés de Téhéran ont choisi d’ouvrir un « front de soutien » aux Palestiniens. Mais aussi sur l’éventuel choix d’Israël d’« y aller » pour rétablir sans équivoque l’avantage stratégique d’Israël : « Il vaut mieux attendre, mais il va falloir… »
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