la synthèse
1. Les actions de participation majoritaire en capital-investissement et de consolidation en 2021 et 2022 seront portées par les quotidiens régionaux et Altice
Au 31 décembre 2022, 55 chaînes locales privées (56 en 2021) sont agréées pour la diffusion terrestre, dont 42 en France métropolitaine et 13 en outre-mer (14 en 2021).
Les chaînes locales, qu’elles soient en France métropolitaine (88 % des services) ou à l’étranger (84 % des services), sont majoritairement détenues par des actionnaires privés. Cependant, la structure et la dynamique de cet actionnariat varient considérablement d’une chaîne à l’autre.
Ainsi, en France métropolitaine, le mouvement d’intégration initié par l’audiovisuel, les quotidiens et les groupes d’information régionaux s’est poursuivi, et fin 2022 ces acteurs contrôlaient respectivement les chaînes 12 et 10. En 2021, le rachat de Canal 4 via l’Occitanie a été particulièrement remarqué. Après la liquidation judiciaire du groupe Via, la chaîne par le groupe La Dépêche du Midi et six nouvelles chaînes locales par Altice (BFM DICI, BFM Nice – Côte d’Azur, BFM Toulon, BFM Marseille, BFM Alsace, BFM Normandie) Acquisition. Le mouvement s’est poursuivi en 2022 avec l’acquisition par Altice de deux nouveaux services : BFM Grand Lille et BFM Grand Littoral (anciennement propriété du groupe audiovisuel Rossel).
À l’étranger, cette tendance est moins prononcée, avec une proportion plus élevée de chaînes éditées par des associations ou des chaînes détenant principalement des actions cotées en bourse.
Mais les vulnérabilités financières dont souffrent les chaînes privées étrangères depuis des années ont été exacerbées par la crise sanitaire, poussant les acteurs à se regrouper. Cette démarche est illustrée par l’acquisition des services d’Antenne Réunion par le groupe Cirano en 2021.
2. Les revenus augmentent, mais l’équilibre économique reste fragile
En 2022, le résultat opérationnel cumulé des 43 chaînes locales hertziennes analysées atteindra 78,5 millions d’euros, dont 33,1 millions d’euros de recettes publicitaires. Le marché des chaînes de télévision locales en France métropolitaine et à l’étranger ne représentera que 0,9 % des recettes publicitaires TV en 2022 (3,485 milliards d’euros – source : Irep).
67 % du chiffre d’affaires est concentré dans les 37 enseignes locales et métropolitaines ciblées par l’enquête (59 % en 2021 pour les 38 enseignes analysées et 56 % en 2020), et 33 % pour les 6 enseignes d’outre-mer (en 2021 (41 % en 2020). les 10 chaînes analysées, 44% en 2020). 2020).
A base comparable pour 39 chaînes en 2021-2022, le résultat opérationnel s’élève à 77,8 millions d’euros en 2022 et 71,6 millions d’euros en 2021, soit une hausse de 9% sur l’année.
Même si l’année 2022 a été caractérisée par un ralentissement global de la croissance des recettes publicitaires, l’année 2021 se situe à un niveau plus élevé que les années précédant la crise sanitaire. A offre constante de 28 chaînes pendant trois ans (2020, 2021, 2022), la hausse n’est que de +7% en 2022 par rapport à 2021 (26,5 millions d’euros en 2022). En revanche, +35% en 2021 par rapport à 2020 (24,7 millions d’euros contre 26,5 millions d’euros en 2022) (à offre comparable de 39 chaînes en 2022-2021, cette hausse s’élève toujours à +15%) (revenu publicitaire de 31,8 millions d’euros en 2022 contre 27,6 millions d’euros en 2021).
En plus de ces recettes privées, des aides extraordinaires ont été accordées en 2021 à certaines chaînes de télévision locales particulièrement touchées par la crise sanitaire.
En 2022, les ressources publiques augmenteront dans une certaine mesure leurs revenus en 2022 sur trois ans (2020, 2021, 2022), soit pour les 28 chaînes comparables détaillant leurs ressources via le questionnaire complémentaire Alcom 44% (contre 45% en 2021). -53). % (2020), ressources privées 56% (contre 55% en 2021 et 47% en 2020).
Malgré la reprise du marché publicitaire en 2021 et 2022, le résultat d’exploitation cumulé des 43 chaînes locales hertziennes interrogées est resté négatif en 2022 avec -8,4 millions d’euros par rapport à 2021. Puis il s’est amélioré (-16 millions d’euros par rapport à l’année précédente). . normes comparables).
Après avoir augmenté de 7,8% en 2021 par rapport à 2020, le niveau total des dépenses a diminué de -1,5%.
Même si les coûts de la plupart des chaînes augmentent en 2021 en raison de la reprise des activités après la crise médicale et de la fin des mesures spéciales (par exemple les activités partielles), les mouvements de consolidation réduiront la structure des coûts des chaînes en 2022. Il devient possible de réduire considérablement réduire le montant.
Or, sur les 43 chaînes locales analysées dans cette édition 2022, seules 14 au total, soit près d’un tiers, ont des résultats opérationnels positifs (encore 41,7% en 2021, soit (contre 20 sur 48 chaînes).
Généralement, cela ressemble à ceci :
Les chaînes à actionnariat public bénéficient de ressources nettement supérieures à la moyenne. Environ la moitié des chaînes détenues par les acteurs de PQR devraient enregistrer des bénéfices en 2022, et les bénéfices d’exploitation devraient augmenter. D’autres chaînes à actionnaires majoritairement privés ont affiché des performances différentes.
Certaines chaînes privées ne bénéficiant pas du soutien du groupe ont amélioré leurs performances grâce à la diversification de leurs activités (services techniques, production, captation vidéo, etc.). À l’étranger, la majorité des chaînes locales font état de difficultés financières, à l’exception d’une chaîne qui a atteint la rentabilité en 2022, mais elles s’efforcent également de diversifier leurs opérations.