12h21 heure locale sur la rampe de lancement de Cap Canaveral en Floride. Les astronautes Barry Wilmore et Sunita Williams sont assis sur Starliner alors que la capsule Boeing, montée au sommet de la fusée Atlas V, se prépare à décoller vers la Station spatiale internationale pour le tout premier vol en équipage.
Mais 3 minutes et 50 minutes après le lancement, l’un des ordinateurs du centre de contrôle de mission a demandé que le lancement soit interrompu. Finalement, le lancement a été annulé. Mais il s’agissait d’un « test important » du système, a noté CNBC. Notamment, un vol prévu le 6 mai avait déjà été reporté en raison d’une fuite d’hélium.
Retards de SpaceX
« La déception dure trois secondes. Et ensuite vous pouvez retourner au travail », a commenté Mark Nappi, responsable du programme de vols spatiaux habités de Boeing, cité par CNBC. Un nouveau lancement était prévu dimanche, mais n’interviendra finalement qu’en milieu de semaine, lorsque la cause des problèmes observés samedi sera étudiée.
« Starliner a subi des revers et des retards », rappelle le Washington Post, citant par exemple un vol d’essai sans pilote en 2019 qui n’a jamais atteint l’ISS. De multiples problèmes liés au programme ont coûté à Boeing plus d’un milliard de dollars en coûts supplémentaires, et Boeing a remporté un contrat de 4,2 milliards de dollars. Un contrat de 2014 avec la NASA précise NPR. L’agence spatiale américaine a retiré la navette, choisissant de faire appel à des sociétés privées pour atteindre l’ISS afin d’éviter de dépendre des lanceurs russes Soyouz.
Dans le même temps, la réputation du géant de l’aérospatiale a également été ternie par de multiples accidents survenus sur des avions de ligne ces derniers mois.
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