Actuellement, les trois centres de données de Celeste, dont l’un est un actif d’Ocean Technology, exploitent la même plateforme cloud. (Photo gracieuseté de Céleste)
Après deux années de rapprochement, les équipes de Celeste et d’Oceanet Technology travaillent désormais ensemble sous la bannière de l’acquéreur. Le nouveau groupe vise un chiffre d’affaires annuel de 200 millions d’euros d’ici trois ans.
Nicolas Nicolas Aub, président de Celeste, a déclaré en juillet 2021 que l’opérateur de fibre optique Celeste avait reconnu Celeste pour sa capacité à accompagner la migration des données d’entreprise vers le cloud, ainsi que ses compétences en matière d’hébergement, de cybersécurité et de services managés. elle a acquis la société nantaise Oceanet Technology. Depuis lors, les deux sociétés ont travaillé en étroite collaboration commerciale et ont obtenu des résultats suffisants pour qu’elles aient abandonné la marque Oceanet Technology en juillet de l’année dernière. La fusion des entités juridiques devrait avoir lieu immédiatement et le processus de regroupement des activités au sein de Celeste sera pleinement achevé. Toutefois, cela n’affecte pas la localisation des salariés d’Océanet, qui sont principalement basés à Nantes lorsqu’ils ne travaillent pas à domicile.
Intégration technique et commerciale terminée
En plus de son réseau de fibre optique, Celeste disposait de deux centres de données et d’une infrastructure cloud au moment de l’acquisition. Oceanet Technolgy disposait également de trois actifs, mais l’un de ses centres de calcul a depuis été abandonné. Les trois centres de données restants exploitent actuellement la même plate-forme uniquement cloud. Dans le même esprit d’intégration, les forces commerciales des deux sociétés ont progressivement évolué et chacune est désormais en mesure de commercialiser l’ensemble des produits du nouveau groupe. La même démarche a été adoptée avec l’équipe technique, mais certaines ressources étaient toujours dédiées au support technique.
Avec sa nouvelle configuration, Celeste est prête à commencer à revendre les offres cloud d’Oceanet à ses 20 000 clients. Jusqu’à présent, ce qui a été bien accueilli par les acquisitions de l’entreprise, c’est la commercialisation de ses services auprès de clients, principalement des entreprises de taille moyenne et de grands partenaires commerciaux. Celeste cible spécifiquement les petites et moyennes entreprises et a lancé son service cloud complet en mars dernier. Destinée aux entreprises jusqu’à 1 500 salariés, cette offre clé en main est facturée à partir de 1 000 € par mois et est spécialisée dans l’externalisation et la sécurité des données. Et si l’annonce a été faite lors de l’édition 2023 d’IT Partners en mars dernier, ce n’est pas un hasard. En effet, la commercialisation de cette offre est ouverte aux revendeurs, aux personnes pour qui Oceanant Technology n’a pas fonctionné, ni aux marges.
Un chiffre d’affaires attendu de 125 millions d’euros en 2023
Après avoir généré 125 millions d’euros (en incluant Oceannet Technology) en 2022, Celeste espère enregistrer une croissance de l’ordre de 10 % cette année. L’objectif est de porter la facture à 200 millions d’euros d’ici trois ans. Cet objectif sera atteint grâce au fort potentiel de développement de la fibre dans les entreprises, puisque seules 37 % des entreprises françaises l’ont mise en œuvre. Par ailleurs, Celeste mise sur le lancement de nouvelles offres de cybersécurité à destination des petites et moyennes entreprises en s’appuyant sur le savoir-faire de NBS. NBS System est une filiale d’Océanet Technologie, qui vise le CAC 40 et conserve jusqu’à présent son autonomie.