C’est celui qui paie l’argent qui décide. Celui qui prend la décision est celui qui paie. » C’est dans ces conditions que le président du MR Georges-Louis Bouchez a confirmé mardi sur le plateau de RTL-TVi l’intention du mouvement réformateur d’assumer la « responsabilité financière » de la fédération, notamment en matière d’emploi et d’emploi. chômage.
Ce point se reflète dans la plateforme des libéraux francophones adoptée le 4 février.
Pour MR, « les conséquences économiques d’une action ou d’une inaction en matière de politique publique doivent être supportées par l’entité concernée ». « Actuellement, le paiement des allocations de chômage relève de la responsabilité du gouvernement fédéral, avec un budget estimé à plus de 6 milliards de dollars en 2024. Cependant, la responsabilité de remettre les chômeurs dans l’emploi incombe aux localités », est-il écrit dans le programme. « Même si des mécanismes de responsabilisation spécifiques existent, il est clair que ces incitatifs ne suffisent pas », estiment les libéraux.
Par conséquent, MR propose un « système Mars bonus dans ce domaine ». « Par exemple, une région qui atteint les objectifs fixés pour la réinsertion professionnelle des chômeurs au sein de sa région pourra recevoir une partie des économies obtenues par le gouvernement fédéral à titre incitatif, les régions qui n’atteindront pas ces objectifs seront tenues d’y contribuer. au financement d’une augmentation du budget fédéral qui sera alloué au programme d’allocation correspondant.
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« Le renforcement de la responsabilité des organisations de coalition imposera les réformes nécessaires », a conclu Bouchess. «Lorsque les gouvernements prennent des décisions, ils doivent également considérer les implications budgétaires.»
Lorsqu’on lui a demandé si une telle proposition serait accueillie favorablement par les nationalistes flamands, le président MR a rappelé : « Nous avons déjà formé un gouvernement avec la N-VA ».
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Écrit par Christophe Berti
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