C’est la première fois. Grasse accueille le salon SIMPPAR (Salon International des Matières Premières de Parfumerie), qui se tient habituellement à Paris. Cette année, pour la Cour Honoré Cresp, des acteurs de l’industrie du parfum, des producteurs et des équipementiers se sont réunis depuis mardi cette semaine sous une grande salle composée de 55 stands et d’une quarantaine de chapiteaux.
Fondée il y a 33 ans par la Société des Parfumeurs Français (SFP) dans le but de permettre aux parfumeurs adhérents de rencontrer des producteurs, cette conférence professionnelle ambitionne d’élargir sa vocation internationale. Lors de l’édition 2023, la moitié des exposants et 45 % des visiteurs étaient étrangers.
« Nature et technologie » : après Tournaire
La 17ème édition du salon, animée par Thierry Duclos, s’est ouverte ce mardi matin avec des temps forts centrés sur le Groupe ADF, première entreprise internationale à participer à l’événement. En 2021, le groupe, actif dans les domaines de l’énergie, de la mobilité, de la défense et des matériaux et qui emploie 4 000 personnes, a acquis la célèbre société Tournaire et intégrera à partir d’octobre 2023 sa division « Nature et Technologie ». devenir. « Nous avons 40 personnes qui y travaillent », a déclaré Frank Baldini, directeur de Nature et Technologie.
Un nouvel immeuble de bureaux sera achevé en prévision de 2026
« Le premier défi était le changement de nom et la continuité », a déclaré Stéphane Langrin, directeur général du Groupe ADF. « Mais nous investissons dans un nouvel environnement au Plan de Glace, près de Robertet, pour 2026. Nous comptons ainsi nous renforcer. « . Le groupe ambitionne de devenir un acteur majeur dans l’introduction de technologies, de services et de solutions pour remplacer les hydrocarbures dans les procédés d’extraction.
Le Groupe se porte bien, avec un chiffre d’affaires en hausse de 20 % en 2023 pour atteindre 540 millions d’euros.
Le maire Jérôme Viaud s’est dit ravi de la présence de l’entreprise et du spectacle à Grasse. Je ne peux m’empêcher de rappeler que « la ville a retiré le droit de construire sur 70 hectares. L’avenir est dans la nature. Nous nous engageons à dire au Parlement européen ce que nous devons protéger ».