L’« environnement réglementaire statique » qui régit l’industrie de la télévision au Québec et au Canada pourrait contribuer aux baisses de revenus observées chez certains télédiffuseurs.
• À lire aussi : T1 2024 : les résultats de Groupe TVA toujours affectés par la baisse des revenus
Les crédits d’impôt destinés à soutenir les médias d’information textuels, dont les télédiffuseurs ne peuvent bénéficier, sont des réglementations critiquées par Pierre Karl Péladeau, président-directeur général par intérim du Groupe TVA.
«Il n’y a aucune raison pour que les journalistes de radiodiffusion soient exclus des crédits d’impôt dont bénéficient les organismes de presse écrite et numérique», a-t-il déclaré mardi, juste avant le début de l’assemblée annuelle des actionnaires de Groupe TVA.
Selon ce dernier, cette situation créerait « deux classes de journalistes ».
Face à cette situation, Pierre Karl Péladeau assure qu’il entend poursuivre ses efforts.
« Nous continuerons à travailler pour garantir que toutes les autres sources d’information soient traitées équitablement, car aucune source n’est plus importante qu’une autre », dit-il.
Groupe TVA a annoncé lundi soir ses résultats financiers du premier trimestre 2024.
La société a notamment enregistré une baisse de 5,1 % de son chiffre d’affaires par rapport au premier trimestre 2023.
La perte nette attribuable aux actionnaires s’est élevée à 0,41 $ par action, incluant un écart favorable de 0,13 $ par action de base.
En novembre dernier, Groupe TVA a annoncé un plan de restructuration majeur comprenant la suppression de 547 emplois et l’optimisation de son portefeuille immobilier.
Groupe TVA souhaitait également recentrer ses efforts sur sa mission de diffuseur.