Pour Elisabeth Chevannes Brachet, Gadin, c’était 2023. C’était l’époque où « son » Tour International Féminin des Pyrénées tombait dans le gouffre au terme d’un scénario qui oscillait entre maladresses, malchance, propos décevants et réactions excessives. Officiellement arrêté avant son tour pour des raisons de sécurité, Ney attendait son départ avec impatience, mais avec l’équipe déjà prête, il ne serait pas exagéré de dire que son avenir était fortement compromis, n’est-ce pas.
« Ce sera un succès. »
Il suffit donc de dire que les organisateurs de l’événement ont dû être ravis lorsqu’ils ont organisé ce mardi (14 au 16 juin) la présentation officielle de l’édition 2024. Discours prononcé dans les locaux de M. Telega, membre du Comité des Partenaires Civils. Comme il l’a lui-même admis, c’était un moment « d’émotion » après les « résultats difficiles de l’année dernière » et le défi du redémarrage de la voiture. « Il était vraiment passionné… »
Mais pour Elisabeth Chevannes Brachet, il n’était pas question de penser à ce douloureux « black-out ». Déterminée et optimiste, elle est déterminée au contraire : »
Tout en gardant la même ligne de conduite. L’International Pyrénées Tour se veut être une sorte de Dauphiné pour le tour féminin comme pour le tour masculin, et ne pas l’être moins, en s’efforçant de promouvoir une pratique encore secrète chez les femmes même en 2023. Nous souhaitons être le point de départ idéal pour la compétition. Le nombre de licenciés a augmenté d’environ 500 entreprises.
Soutenir également le Comité 64
Cette philosophie ne cache cependant pas une refonte majeure de l’organisation de l’événement. Le duo que formait le réalisateur avec Marion Clinet n’est plus. Ce dernier n’apparaît plus au générique. Il en va de même pour le club de soutien à l’événement. Resker VS ne souhaite pas retourner à l’aventure, mais souhaite plutôt se concentrer sur ses propres activités et sur l’organisation du Tour du Piémont-Pyrénées. Le relais est organisé par un comité départemental présidé par Michel Gilbert, également responsable du parcours.
Viennent ensuite l’équipe dirigeante, composée notamment de l’agent de sécurité Pascal Chantour, président du Syndicat national des cyclistes professionnels, et d’une armée de 200 bénévoles.
8 motards de la Police Militaire et 27 civils
Enfin, la sécurité ayant été au cœur des débats en 2023, cet axe a été largement mis en avant dans les présentations officielles. En plus des véhicules intégrés au niveau de la course, huit motocyclistes de la police militaire encadreront le peloton, assistés de 27 motocyclistes civils. Et 2 régulateurs.
C’est tout pour les frameworks. Il ne vous reste plus qu’à vous assurer que le contenu, la course elle-même, est à la hauteur. La mise en page sur papier est parfaitement adaptée pour cela. Le Béarn occupe une grande partie du trajet depuis l’atteinte du sommet de l’Obisk jusqu’à la finale en montagnes russes de dimanche entre Nay et Vosdalos. Et les actrices ? La programmation n’a pas encore été dévoilée, mais de grands noms comme Evita Musić, Cecilie Uttrup Ludwig et Marta Cavalli (via FDJ Suez) devraient y participer.
Vingt équipes de six joueurs y participeront le 14 juin. Là, le Pyrénées International Women’s Tour pourrait rebondir après un passage à vide en 2023. en fait.
Parcours édition 2024
Étape 1 (14 juin) : Goedon – Lourdes. La première étape de 130km située dans les Hautes Pyrénées, réservée aux aventuriers, avant le Pourcentage du lendemain.
Étape 2 (15 juin) : Pierrefitte-Nestaras – Col de Aubisque. Cette journée « seulement » de 96 km respecte la tradition de chaque ascension mythique. Le peloton arrivera au Béarn via Saint-Pée-de-Bigorre et Nay avant la boucle finale vers Aubisque.
Étape 3 (16 juin) : Nye – Vosdalos. Les ennuis sont garantis sur cette finale extrêmement raide, ponctuée de grimpeurs et de sprints intermédiaires. Aujourd’hui place à une boucle qui passe devant deux Lassouves et se dirige vers Oloron. Retour via Gan et Notre-Dame de Pietà.