Thomas Samson/AFP Valérie Heyer, membre de la Chambre des représentants de l’État de la Renaissance et tête de liste « L’Europe des besoins » aux élections européennes, photographiée samedi à Paris.
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Valérie Heyer, députée de la Renaissance et responsable de la liste « Les besoins de l’Europe » pour les élections législatives européennes, photographiée à Paris le 7.
Politique – Les choses deviennent sérieuses. Dans moins d’un mois, la campagne des élections européennes sera terminée et les électeurs auront voté. Exactement quatre semaines avant ce jour fatidique, après un débat organisé le 2 mai qui a réuni (pour la première fois) les sept principaux candidats, les principaux leaders de la liste sont entrés dans le vif du sujet. Et à ce stade, le tableau du rapport de force confirme certaines tendances. Le premier est l’abandon discontinu de Valérie Heyer, directrice de liste de campagne du président.
Même si les partisans de la présidente du Parlement européen Renew insistent sur le fait que rien n’est décidé et que la campagne n’a pas encore commencé, il est clair que la trajectoire des partis continue de la rapprocher du maintien au pouvoir. Le candidat PS-Place Publique Rafael Glucksmann continue sa progression. Parce que, comme vous pouvez le constater dans les résumés réguliers des sondages du Huffington Post, nous ne tarderons pas à franchir la courbe (autant redoutée chez Macroney que attendue parmi les socialistes du Corps).
Si l’écart entre Valérie Heyer et Rafael Glucksmann est de près de trois points, et que les outils utilisés ne sont en aucun cas prédictifs mais permettent de suivre les tendances, leurs trajectoires respectives sont la vraie affaire dans cette élection européenne. (Possible) Retour à gauche pour certains électeurs sociaux-démocrates autrefois séduits par Emmanuel Macron mais brûlés par la vague d’attaques de son gouvernement à droite.
En particulier, les questions européennes clés mobilisées par la campagne présidentielle sont également importantes pour les fondateurs de Place Public, car ils sont très sensibles à ces questions.
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Jordan Bardera dispose également d’une large avance avec 31,1%, et le candidat macroniste semble hors de portée. Les électeurs macronistes ont également tendance à se mobiliser davantage pour les élections de mi-mandat, mais parier sur le débat RN-Gabriel Attal (annoncé le 23 mai) pour rattraper 15 points en un mois paraîtrait dangereux. Plus que ce que j’ai reçu de Marine Le Pen.
Le frisson de LFI
Un autre enseignement tiré de ce compilateur un mois avant le vote est le regain d’intérêt pour la liste rebelle. Depuis fin avril, Manon Aubry a marqué plusieurs points, marquant le début d’une montée en puissance. Bien qu’ils aient été rétrogradés par l’omniprésence des candidats Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan, les membres de LFI gagnent du terrain dans les médias sur fond de mobilisations pro-Gaza et pro-palestiniennes dans la bande de Gaza. stratégie rebelle de grande envergure. le monde des étudiants. Par exemple, dans le dernier Ifop « roulant » (pris en compte par le compilateur), Manon Aubry progresse de 8% chez les 18-24 ans.
C’est le début d’un événement sismique qui nécessite confirmation pour LFI. En effet, la liste conduite par Manon Aubry a une intention de vote de 7,4% du total, qui continuera pour l’heure à osciller entre 6% et 8%, et ne pourra pas franchir le cap. En plus de ça. Les écologistes, en revanche, ne sont pas encore prêts à lever les yeux. Marie Toussaint, qui arrive en tête de liste, reste en dessous des 7% et voit le seuil d’éligibilité (fixé à 5%) se rapprocher dangereusement. Un mois avant le vote, Marie Toussaint avait obtenu 6,8% des voix.
A l’extrême droite, le match entre les candidats LR François-Xavier Bellamy et Marion Maréchal (dernière du classement) tourne actuellement en faveur de Versailles. Malgré une courbe proche fin janvier, les députés LR tiennent à distance leurs poursuivants, les Reconquistes. : L’intention de voter la première fois était de 7,1%, et la deuxième fois de 6,3%.
A cette position dans le classement, les deux camps (en concurrence avec les électeurs conservateurs) se battent non loin de la ligne de flottaison de 5 %, le seuil requis pour obtenir des élus au Parlement européen. Avec la survie des deux équipes en jeu le 9 juin, la bataille pour les pochettes de costume est devenue encore plus dangereuse. Le mois dernier devrait être particulièrement stressant pour les deux parties.
Ce compilateur regroupe les résultats d’enquêtes publiées par environ 10 organismes de sondage et n’est pas destiné à prédire les résultats des élections, mais plutôt à fournir un instantané instantané de l’opinion publique et à mettre en évidence les tendances.
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