Vendredi, des centaines de manifestants ont bloqué l’entrée du musée de Brooklyn en scandant des slogans pro-palestiniens. Des dégâts ont été causés et le personnel a également été attaqué », a déclaré un porte-parole du musée.
La police a annoncé samedi 1er juin avoir arrêté au moins 22 personnes après que des militants pro-palestiniens sont entrés par effraction dans un musée à New York, aux États-Unis, et ont causé des dégâts vendredi.
Vendredi, un correspondant de l’AFP a constaté que des centaines de manifestants scandant des slogans pro-palestiniens et brandissant des pancartes bloquaient l’entrée du musée de Brooklyn.
« Un membre du personnel a été agressé »
Certains sont entrés dans l’établissement pour accrocher une banderole sur sa façade déclarant : « Libérez la Palestine, arrêtez le génocide ». Un porte-parole du musée a déclaré : « Malheureusement, des dégâts ont eu lieu et un membre du personnel a été attaqué. »
Les États-Unis, en particulier les campus, sont secoués depuis des mois par des manifestations contre les attaques menées par Israël dans la bande de Gaza. Dans tout le pays, les autorités universitaires ont demandé aux forces de l’ordre de nettoyer les campements et d’évacuer les manifestants par la force. Les étudiants appellent spécifiquement les universités à rompre leurs liens avec les mécènes et les entreprises ayant des liens avec Israël.
Le Hamas affirme que plus de 36 000 personnes sont mortes à Gaza
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent des forces spéciales du Hamas qui ont envahi le sud d’Israël depuis Gaza, tuant au moins 100 civils, pour la plupart des civils, selon un décompte établi par l’AFP à partir de sources officielles israéliennes. le massacre de 1 160 personnes. Selon Israël, environ 250 personnes ont été kidnappées dans la bande de Gaza, dont 130 sont toujours retenues en otages, et 33 d’entre elles seraient mortes.
En représailles, Israël, aux côtés des États-Unis et de l’Union européenne, s’est engagé à éliminer le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, le qualifiant d’organisation terroriste. Ses forces ont lancé une vaste campagne aérienne, suivie d’une attaque terrestre le 27 octobre qui a marché du nord au sud à travers de petits territoires côtiers, tuant 250 soldats. L’opération militaire israélienne a jusqu’à présent tué 36 379 personnes dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.