Suite à l’arrêt historique de la Cour internationale de Justice, la France doit agir.
Alors que l’État d’Israël bloque un État palestinien, la CIJ (Cour internationale de Justice) a déclaré avec une force sans précédent que l’État d’Israël agit contrairement au droit international par l’occupation, l’annexion et l’apartheid. Cela justifie la façon dont les Palestiniens ont décrit la situation. pendant des années. . Cet avis devrait vous servir de boussole. Les pays tiers ont le devoir d’agir.
Il y a quelques jours, le parlement israélien, la Knesset, a adopté une résolution s’opposant à la création d’un État palestinien. Il s’agit d’une décision conforme à l’accélération des politiques de nettoyage ethnique. Dans le même temps, les autorités israéliennes ont saisi 1 270 hectares de « terres gouvernementales » dans la vallée du Jourdain, la plus grande annexion depuis les accords d’Oslo de 1993.
Alors que l’armée israélienne insiste encore davantage sur sa guerre génocidaire au milieu du silence éclairé des pays occidentaux et des médias, la Cour internationale de Justice juge « illégale » l’occupation du territoire palestinien et évoque même « l’annexion » des pays du bloc de l’Est. Jérusalem et toute la Cisjordanie. « La présence d’Israël dans les territoires palestiniens occupés » depuis 1967 est considérée comme « illégale » et doit donc être retirée « le plus tôt possible ».
Le Premier ministre Netanyahu a répondu de manière provocatrice à cet avis consultatif de la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, en déclarant : « Les Juifs n’occupent pas leur propre terre ». Cela reflète clairement le sentiment d’impunité des dirigeants israéliens.
Le Premier ministre Netanyahu a justifié et persisté dangereusement dans un colonialisme alternatif. Cela met tous les Juifs en danger, non seulement en leur refusant leurs droits en tant que citoyens d’un autre pays, mais aussi en les assimilant à une politique de nettoyage ethnique.
Comme l’a reconnu la CIJ, c’est bien l’État d’Israël qui applique un régime d’apartheid aux Palestiniens, et Israël impose un régime de « discrimination systémique » contre les Palestiniens.
Le tribunal a également demandé des « réparations complètes » pour les Palestiniens expulsés de force de leur lieu de résidence d’origine, a rappelé le droit au retour des réfugiés et a appelé Israël à « indemniser les terres, les biens immobiliers et les biens confisqués aux Palestiniens après la guerre ». «Le début de l’occupation, y compris les archives et les documents», ou une indemnisation si l’indemnisation n’est pas «pratiquement possible».
C’est une opinion historique contre l’occupation israélienne. Johann Souffy, un avocat français spécialisé en droit international, a déclaré que le livre servira de « référence et de boussole juridique à de nombreux juristes, diplomates et défenseurs des droits de l’homme dans les années à venir ».
L’UJFP réaffirme sa solidarité avec les victimes palestiniennes de la guerre et condamne fermement la politique génocidaire d’Israël.
Coordination Nationale UJFP, 23 juillet 2024