faits importants
Les droits de l’homme sont des droits universels inhérents à tous les êtres humains, sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de tout autre statut. est une promesse juridiquement contraignante inscrite dans les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme. La Constitution de l’OMS reconnaît également le droit à la santé. Toute personne a droit au meilleur état de santé physique et mentale qu’elle soit capable d’atteindre. Les pays ont l’obligation légale d’élaborer et de mettre en œuvre des lois et des politiques qui garantissent un accès universel à des services de santé de qualité et s’attaquent aux causes profondes des disparités en matière de santé, telles que la pauvreté, la stigmatisation et la discrimination. Le droit à la santé est indissociable des autres droits de l’homme, notamment le droit à la santé. Les soins de santé universels (CSU) aident les pays à réaliser le droit à la santé en garantissant à chacun un accès équitable et abordable aux services de santé, en mettant l’accent sur les soins de santé primaires.
aperçu
Les droits de l’homme sont inscrits dans divers documents. Tous les États membres de l’OMS ont ratifié au moins un traité international sur les droits de l’homme reconnaissant le droit des individus de jouir du meilleur état de santé possible. Les États qui ont ratifié un traité ont l’obligation légale de protéger et de faire respecter les droits qui y sont reconnus. Pour respecter leurs engagements contraignants en matière de droits de l’homme, les pays doivent adopter une approche de la santé fondée sur les droits.
santé et droits de l’homme
Le droit au meilleur état de santé physique et mentale possible est inscrit dans plusieurs instruments juridiques internationaux, notamment le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Ce droit comprend la liberté et les droits. Ces libertés incluent le droit de contrôler sa santé et son corps (comme les droits sexuels et reproductifs), le droit à l’intégrité (le droit de ne pas être torturé et le droit de ne pas subir de traitement ou d’expériences médicales sans consentement). . Par exemple, cela est particulièrement important dans le cas des personnes handicapées.
Une approche de la santé fondée sur les droits humains exige que les pays mettent en place des systèmes de santé respectueux des droits, efficaces, intégrés, responsables et capables de transformer la dynamique de genre. D’autres mesures de santé publique visant à améliorer les déterminants fondamentaux de la santé, tels que l’accès à l’eau et à l’assainissement, devraient également être mises en œuvre.
Cela signifie que les pays doivent veiller à ce que les politiques et programmes de santé, ainsi que les lois, soient respectés et contribuent à la réalisation des droits de l’homme. Les recherches montrent que les mesures préventives prises pour respecter ces droits peuvent aider les pays à progresser vers une égalité réelle et à accroître leur résilience aux chocs. Par exemple, considérer la santé reproductive sous l’angle des droits humains peut vous aider à déterminer dans quelle mesure les décès et la morbidité maternelles évitables sont causés par diverses violations des droits humains, telles que la discrimination et le manque d’accès à des services de santé de qualité.
Principes fondamentaux des droits de l’homme
La mise en œuvre d’une approche fondée sur les droits de l’homme nécessite d’appliquer les normes et principes fondamentaux liés aux droits de l’homme aux services de santé et aux politiques du système de santé, notamment dans la préparation et la réponse aux urgences de santé publique. Les critères et principes en question sont :
Non-discrimination et égalité : Ce principe implique de donner la priorité aux besoins des plus défavorisés pour parvenir à l’équité. Utiliser l’équité comme norme générale en matière de santé publique peut aider à identifier les disparités injustifiées et évitables en matière de santé entre différents groupes de population et à prendre les mesures appropriées. Une approche fondée sur les droits de l’homme établit des normes juridiques à suivre et prévoit des obligations de mise en œuvre de protections juridiques en faveur de l’égalité et de la non-discrimination.
La lutte contre la discrimination nécessite la prise en compte de divers facteurs discriminatoires susceptibles de se chevaucher, notamment le sexe, l’origine ethnique, le handicap, l’orientation sexuelle, l’identité de genre et le statut socio-économique. Une approche intersectionnelle permet d’étudier les inégalités de santé dues à différentes raisons d’exclusion et de concevoir des interventions de santé qui tiennent compte de la superposition de ces facteurs. Cela implique, par exemple, de veiller à ce que les informations médicales soient disponibles dans un format approprié pour ceux qui en ont besoin.
Participation : selon ce principe, les utilisateurs des services de santé, les communautés et la société civile devraient être encouragés à participer aux processus de planification, de prise de décision et de mise en œuvre qui se déroulent à travers les programmes et à tous les niveaux du système. Pour que cette participation soit efficace, il faut qu’il y ait une stratégie claire visant à lutter contre les asymétries de pouvoir, à valoriser les données expérimentales et à gérer les conflits d’intérêts afin de répondre aux besoins et aux attentes du plus grand nombre. Des méthodes de planification participative peuvent être adoptées pour impliquer les bénéficiaires dans la conception des services de santé et dans la définition des priorités de dépenses publiques.
Responsabilité : Les pays doivent disposer de systèmes de responsabilisation accessibles et efficaces. Celles-ci peuvent prendre la forme de recours administratifs ou judiciaires ou d’un contrôle exercé par d’autres institutions, telles que les institutions nationales des droits de l’homme ou les organismes chargés de réglementer la santé et la protection sociale. Les mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies, y compris le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, jouent un rôle important pour demander des comptes aux États en veillant à ce qu’ils respectent régulièrement leurs obligations en matière de droits de l’homme, en particulier celles liées à la santé.
L’accent est de plus en plus mis sur la réglementation des acteurs non étatiques, tels que les organisations non gouvernementales et les organisations du secteur privé, comme moyen de garantir le respect et la protection des droits de l’homme. Par exemple, les pays remplissent leurs engagements au titre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac en interdisant la publicité, la promotion et le parrainage en faveur du tabac. Un tiers des pays du monde (66 pays), représentant un quart de la population mondiale, ont complètement interdit toute forme de publicité, de promotion et de parrainage en faveur du tabac.
Réalisation progressive et coopération internationale
Certaines obligations en matière de droits de l’homme, comme la garantie de non-discrimination, ont un effet immédiat. D’autres éléments du droit à la santé doivent être concrétisés progressivement, comme l’accès aux technologies avancées utilisées dans le secteur de la santé. Les États sont légalement tenus d’investir autant de ressources que possible dans la conception et la mise en œuvre de lois, politiques et programmes fondés sur les droits de l’homme. Les États qui sont en mesure d’aider ceux qui ne disposent pas de ressources suffisantes ont l’obligation de le faire.
Éléments essentiels du droit à la santé
Le droit à la santé comprend quatre éléments essentiels et interdépendants : la disponibilité, l’accessibilité, l’acceptabilité et la qualité.
La disponibilité fait référence à la nécessité pour chacun d’avoir accès à des installations, biens et services de santé fonctionnels en quantité suffisante. Il étudie la recherche qualitative pour comprendre les répartitions inégales de la population, ainsi qu’en analysant les données désagrégées selon divers critères de stratification tels que l’âge, le sexe, la situation géographique et le statut socio-économique.
Selon le principe d’accessibilité, les établissements, biens et services de santé doivent être accessibles à tous. L’accessibilité comprend quatre dimensions : la non-discrimination, l’accessibilité physique, l’accessibilité économique et l’accès à l’information. Cette norme est particulièrement importante pour les personnes handicapées, qui sont souvent confrontées à des obstacles importants liés à l’inaccessibilité aux informations, aux services et aux établissements de santé.
Évaluer le niveau d’accès aux systèmes et services de santé nécessite d’analyser, entre autres choses, les barrières physiques, géographiques et économiques et leur impact sur les populations marginalisées. Pour surmonter ces obstacles, il faut adopter et appliquer des normes et des règles claires, appuyées par des lois et des politiques.
L’inclusion implique le respect de l’éthique et de la culture médicales ainsi que la prise en compte des questions de genre. Selon ce principe, les établissements, biens et services de santé doivent se concentrer sur les besoins spécifiques des individus et des différents groupes, conformément aux normes internationales d’éthique médicale en matière de confidentialité et de consentement éclairé.
La qualité est liée aux déterminants fondamentaux de la santé, tels que l’eau potable et l’assainissement. Nous partons également du principe que les installations, produits et services médicaux sont soumis à une approbation scientifique et médicale.
La qualité est un élément clé de la couverture sanitaire universelle (CSU). Des services de santé de qualité devraient :
Offrir des soins sécuritaires et adaptés aux besoins de chacun, dans le but de limiter les risques de blessures lors des soins, de fournir des services efficaces et fondés sur des données probantes à ceux qui en ont besoin et de réduire les délais d’attente. et des retards préjudiciables. L’objectif est de fournir des soins de haute qualité quels que soient l’âge, le sexe, l’origine ethnique, le handicap, la situation géographique ou le statut socio-économique du patient, et de fournir une large gamme de services médicaux tout au long de la vie du patient. Et enfin, être efficace pour tirer le meilleur parti des ressources disponibles et éviter le gaspillage.
Traités des droits de l’homme couvrant le droit à la santé
Actions de l’OMS
L’OMS aidera les pays à respecter leurs engagements en garantissant un accès non discriminatoire à des services de santé efficaces et de qualité et aux déterminants fondamentaux de la santé. Pour atteindre cet objectif, l’OMS :
Nous défendons le droit à la santé et d’autres droits humains connexes, notamment par le biais de campagnes de communication. Jouer un rôle dans la sensibilisation aux droits de l’homme en matière de santé, comme le droit à des soins de santé sûrs, et aider les pays à intégrer les normes des droits de l’homme dans leurs lois, programmes et politiques de santé, notamment en développant des outils et des lignes directrices telles que des orientations en matière de droits de l’homme. . Renforcer la capacité des décideurs à adopter une approche de la santé fondée sur les droits dans le contexte de la santé mentale et de la santé sexuelle ou reproductive. Développer des preuves, des analyses et des recommandations sur la santé et les droits de l’homme. Nous travaillons également avec d’autres agences des Nations Unies pour garantir qu’elles soient reconnues comme des piliers clés de services de santé efficaces, notamment grâce à la mise en œuvre de la stratégie des Nations Unies pour l’inclusion du handicap à trois niveaux de l’OMS.
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