Ce mardi, à l’approche des élections fédérales, régionales et européennes, la branche belge francophone d’Amnesty International (AIBF) lance une campagne spéciale visant à amener les dirigeants politiques à mettre les droits humains au centre de leurs préoccupations. . Pour ce faire, l’organisation a entrepris une série de revendications spécifiques auprès des grands partis politiques francophones et a développé plusieurs supports inédits, dont une vidéo mettant en scène des personnages d’argile représentant les présidents de ces mêmes partis.
« Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation actuelle n’incite pas à l’optimisme. De nombreux pays européens assistent à la montée de discours et de forces politiques qui menacent ouvertement le respect des droits de l’homme, et la Belgique ne fait pas exception à cette menace. avec le plus grand sérieux et l’humour, faire en sorte que la protection des droits humains soit au centre de toutes les préoccupations et que des engagements fermes soient pris, surtout après les élections et au début des négociations » explique Karine Thibault. , Directeur de l’AIBF.
Afin de donner à cette campagne un maximum d’impact et de résonance, divers médias visant à sensibiliser le public et à mobiliser les candidats aux élections ont été développés. Ainsi, une vidéo montre avec humour comment les dirigeants de six grands partis francophones expriment des positions plus conformes au respect des droits de l’homme qu’aux positions problématiques spécifiques trouvées dans leurs programmes et actions de formation. Cette question a été soulevée dans le cadre du Congrès précédent. Plusieurs sujets sont abordés, dont la crise de l’acceptation, l’exportation d’armes wallonnes ou encore le droit de manifester.
Sur un ton tout aussi humoristique, l’AIBF met également à disposition du public une affiche informative représentant les six mêmes présidents couverts de post-it pour les inciter à « se souvenir » de certaines priorités en matière de respect des droits de l’homme. , ainsi que des autocollants sur les affiches électorales dans les espaces publics.
« Bien que nous utilisions la méthode d’inscription plus traditionnelle, dont l’efficacité a été maintes fois prouvée, nous appelons ceux qui se rendront bientôt aux urnes à signer la pétition pour le prochain Parlement. « Nous avons 10 revendications très précises, jusqu’à et. y compris la décriminalisation complète de
Ces revendications reflètent 10 fiches d’information détaillant les recommandations d’Amnesty International sur 10 thèmes, qui ont été formellement communiquées aux plus hautes autorités des principaux partis politiques. Les thèmes abordés sont : Droits de l’homme dans la politique étrangère. Convention relative aux droits de l’homme et aux institutions. Droits humains des demandeurs d’asile, des réfugiés et des migrants. entreprises et droits de l’homme. Droits de l’homme des personnes âgées. Droit de manifester. Changement climatique et droits de l’homme. Profilage ethnique. le commerce des armes. Une justice qui recoupe le genre.
« À l’approche de campagnes électorales importantes, il est temps que ces questions fondamentales bénéficient d’un traitement plus digne que celui qu’elles reçoivent malheureusement trop souvent. Parce que nous sommes tous des êtres humains, la priorité pour comprendre toutes ces thématiques est les droits inaliénables dont la priorité est la priorité. Notre rôle est de nous protéger au quotidien. « À l’heure où les conflits déchirent notre planète et où les civils paient le prix le plus élevé, les droits de la personne et le droit international doivent être notre seule boussole valable », conclut Karine Thibault.