L’attentat à la bombe tragique de lundi contre un centre de réfugiés près de Rafah a suscité l’indignation de la gauche et relancé le débat au sein de la classe politique française sur la reconnaissance d’un État palestinien.
Après cette grève nocturne qui a fait au moins 40 morts, le sentiment de gauche est aussi fort qu’unanime. Israël affirme avoir attaqué une « installation du Hamas » où opéraient des « terroristes majeurs ».
« Les images de Rafa sont littéralement intolérables. Rien ne peut justifier un tel crime », a-t-il répondu.
Ce « massacre abominable (…) résume bien qui sont les assassins de ce groupe de criminels de guerre et leurs dirigeants », a souligné Jean-Luc Mélenchon, chef de file de l’Insemeise. Il a appelé à « une rupture des relations de coopération avec ». France. » Le régime de Netanyahu et son économie », « l’embargo sur les armes » et la « reconnaissance d’un État palestinien ».
La patronne de la militante écologiste Marine Tondelier a partagé une position similaire sur le même réseau social, appelant la France et l’Union européenne à « suspendre immédiatement l’action diplomatique pour arrêter ce génocide ».
Le numéro un socialiste Olivier Fauré a également souhaité que TF1 fasse un « geste politique et diplomatique fort » avec la reconnaissance d’un Etat palestinien pour que la France « peut être du bon côté de l’Histoire ».
Au sein même du camp macroniste, certaines voix réclament une telle reconnaissance, notamment Bernard Guetta, numéro deux de la liste menée par l’Européenne Valérie Heyer.
« Il ne s’agit pas d’être pro-palestinien ou pro-israélien, mais de savoir s’il faut soutenir la paix et s’il faut forcer les dirigeants de ces deux peuples à venir à la table des négociations », a déclaré Guetta à la radio. , a observé que l’attaque israélienne faisait suite à des tirs de roquettes du Hamas.
La semaine dernière, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont annoncé leur décision de reconnaître un État palestinien à partir du 28 mai, provoquant la colère d’Israël.
Cependant, la résistance à droite reste forte.
François-Xavier Bellamy, tête de liste LR à la veille du scrutin du 9 juin, a déclaré qu’il était « un grand risque de reconnaître aujourd’hui un Etat palestinien » et que « nous sommes d’accord avec ceux qui ont provoqué des attentats terroristes ». un danger de « donner l’impression que Même si « à un moment donné, il faudra introduire une solution à deux Etats ».
« Israël a le droit de se défendre conformément au droit international », a-t-il déclaré à France Inter, ajoutant : « Israël a le droit de se défendre conformément au droit international », ajoutant : « Nous devons clarifier les circonstances de l’attaque. sur un centre de déplacement près de Rafah]et son véritable impact. » J’ai pensé que c’était nécessaire de le faire. » .