Ariane Ménage, AFP / Crédit photo : JEHAD ALSHRAFI / ANADOLU / ANADOLU VIA AFP Corrigé le 11 mai 2024, 9h00, le 11 mai 2024, 14h28.
Les forces israéliennes ont bombardé samedi la bande de Gaza et ordonné de nouvelles évacuations vers Rafah après que les Nations Unies ont averti d’une « énorme catastrophe humanitaire » dans la ville surpeuplée située à la frontière égyptienne.
Tôt samedi matin, l’agence de presse AFP a fait état d’attaques dans diverses parties de la bande de Gaza suite à la diffusion d’un rapport du Département d’État sur la situation dans la région, qui est désormais au centre de plus de sept mois de guerre. Le rapport du Département d’État indique que les États-Unis ne peuvent pas conclure de manière concluante qu’Israël a violé le droit international humanitaire dans la bande de Gaza, mais estiment qu’il est « raisonnable de croire » qu’Israël a violé le droit international humanitaire dans la bande de Gaza et qu’il continuera à utiliser des armes contre le pays. La société prévoit de continuer à fournir les fonds.
Dans le même temps, l’écrasante majorité de l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé que, malgré ces récentes critiques, les Palestiniens ne sont pas autorisés à devenir membres à part entière de l’organisation, bien qu’ils aient été empêchés d’en devenir membres substantiels par l’allié initial d’Israël, les Nations Unies, et qu’ils leur aient accordé des droits supplémentaires. . Ce vote symbolique, salué par l’Autorité palestinienne, a provoqué la colère d’Israël. « La violence a un prix », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Israel Katz, alors que les Nations Unies ripostaient à l’attaque du Hamas du 7 octobre.
Informations clés à retenir :
Les attaques israéliennes se sont poursuivies dans diverses zones de Gaza ce samedi, et les États-Unis estiment qu’il est « raisonnable de présumer » qu’Israël viole le droit international humanitaire à Gaza sans parvenir à une conclusion concluante des négociations indirectes visant à parvenir à un cessez-le-feu et à éviter un cessez-le-feu. L’attaque majeure contre Rafah aurait fait environ 300 000 personnes depuis qu’Israël a appelé lundi les habitants de l’est de Rafah à évacuer, selon les Nations Unies.
« Sans délai »
Les pourparlers indirects visant à obtenir un cessez-le-feu et à éviter une attaque majeure contre Rafah se sont terminés jeudi au Caire sans parvenir à un accord. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a défendu l’opération à Rafah pour « vaincre » le Hamas. Netanyahu affirme que les derniers bataillons du mouvement islamiste y sont retranchés, mais qu’il y a aussi une majorité de 1,4 million de Palestiniens, selon les Nations Unies. J’ai perdu ma place à cause de la violence.
Ignorant les avertissements internationaux, les forces israéliennes ont lancé mardi une incursion dans l’est de Rafah, prenant le contrôle d’un poste frontière avec l’Égypte et bloquant un point d’entrée et de sortie clé pour les convois humanitaires. L’armée a également indiqué vendredi qu’elle poursuivait ses « opérations antiterroristes de précision » dans des zones spécifiques à l’est de Rafah et « éliminait les organisations terroristes ».
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Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti qu’une opération à grande échelle à Rafah conduirait à une « énorme catastrophe humanitaire », ajoutant que la famine menaçait dans les territoires palestiniens. « Nous appelons les autorités israéliennes à arrêter sans délai cette opération militaire et à reprendre la voie des négociations, seule voie possible pour obtenir la libération immédiate des otages et un cessez-le-feu permanent », a ajouté dans la nuit la diplomatie française.
Le président américain Joe Biden a menacé de suspendre certaines livraisons d’armes à Israël en cas d’attaque majeure contre la ville située à la frontière égyptienne. Le secrétaire de presse de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré vendredi que les États-Unis « surveillaient avec inquiétude » l’opération à Rafah, mais ne pensaient pas qu’elle soit « à grande échelle » à ce stade.
fuyez Rafa
Environ 300 000 personnes ont été évacuées depuis qu’Israël a demandé lundi aux habitants de l’est de Rafah d’évacuer, selon les Nations Unies. « Environ 30 000 personnes sont évacuées de la ville chaque jour », a indiqué le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), ajoutant que la plupart d’entre elles « ont déjà dû déménager cinq ou six fois » depuis le début de la guerre. Comme Aum Subi, ils ont été évacués de la ville de Gaza (au nord). « Au début de la guerre, nous sommes allés à Rafah, puis nous avons été transférés plusieurs fois dans la région de Rafah en raison de menaces, d’attaques et de conditions horribles et horribles jusqu’à ce que nous arrivions à Nuseyrat (région centrale) », a-t-elle déclaré à l’AFP.
L’acheminement de l’aide reste « extrêmement difficile », affirment les Palestiniens, même si le terminal de Kerem Shalom, dans la ville voisine de Rafah, qu’Israël avait fermé pendant trois jours à la suite d’une attaque à la roquette du Hamas, a rouvert mercredi.・Le directeur du bureau d’Ocha, Andrea De Domenico, a déclaré à l’AFP. territoire. Néanmoins, vendredi soir, Kogat, l’agence du ministère israélien de la Défense qui supervise les affaires intérieures des territoires palestiniens, a annoncé par l’intermédiaire de Kerem Shalom qu’elle allait « transférer 200 000 litres de carburant aux organisations internationales ».
Il y a encore une « possibilité »
L’Egypte a déclaré vendredi au Hamas et à Israël que les efforts de médiation en faveur d’un cessez-le-feu « se poursuivaient » malgré le départ des délégations des deux parties belligérantes du Caire, a rapporté le média Al-Kahera News. Il a appelé le Japon à faire preuve de « flexibilité ». Pour le Hamas, « le rejet par Israël » de cette proposition ramènerait les négociations à la « case départ ». Lundi, il a donné son feu vert à un accord en trois phases, chacune d’une durée de 42 jours, comprenant le retrait des troupes israéliennes de Gaza et l’échange d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens, visant à « mettre fin aux incendies permanents », a-t-il déclaré. . a fait. ».
Mais Israël s’oppose à un cessez-le-feu définitif tant que le Hamas, qu’il considère comme une organisation terroriste, est vaincu.