La dissolution de l’Assemblée, décidée par le président de la République le 9 juin au soir des européennes, devait amener une « clarification » politique.Las, rien ne s’est passé comme prévu et tout est devenu plus confus.Suivez la situation en direct.
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Après les législatives 2024, une France ingouvernable ?
16:36
ATTAL ET BRAUN-PIVET VISÉS PAR DES RECOURS
Le Conseil constitutionnel a enregistré 81 recours contre les résultats des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Il examinera leur recevabilité « dès les semaines à venir » et délibèrera « dans les meilleurs délais ». Parmi ces requêtes, trois ont été déposées contre la présidente réélue de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. Le député NFP-LFI Aly Diouara est visé par deux recours, dont un déposé par l’ancienne députée LFI Raquel Garrido, évincée par son parti au moment des investitures.
Les ex-Insoumis réélus Danielle Simonnet et Alexis Corbière font l’objet d’un recours chacun par les candidats LFI investis face à eux. Gabriel Attal, député et Premier ministre démissionnaire, est visé par une requête de Sophie Tissier, militante Gilets Jaunes. Elle souhaite « contester l’élection de Gabriel Attal élu député et toujours Premier ministre », a-t-elle indiqué vendredi sur le blog de Mediapart.
15:50
CIOTTI DEMANDERA AUX MILITANTS DE VOTER SUR LA LIGNE DE LR
Le président des Républicains s’adresse aux militants dans une lettre qui leur a été envoyée cet après-midi. Il y dénonce notamment le « pacte législatif » annoncé par Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau qui selon lui « ne peut s’appliquer que » dans le cadre d’une coalition gouvernementale avec Emmanuel Macron. Il a décidé de la tenue d’un vote des adhérents LR pour choisir entre les deux lignes qui divisent le parti.
15:44
UN « PACTE LÉGISLATIF EN TROIS ACTES » SELON WAUQUIEZ
Laurent Wauquiez a énuméré les « trois axes » qui organisent le « pacte législatif » de la Droite Républicaine. « La restauration de l’autorité » en premier lieu, évoquant notamment la question des mineurs délinquants et multirécidivistes « La relocalisation de la production aussi bien industrielle, artisanale et agricole » ensuite, qui est pour eux « aussi la meilleure façon d’agir pour l’environnement ». Et enfin, « l’importance des services publics », « une vraie évolution dans l’approche de notre famille politique » qui jusque-là se préoccupait de cette question « uniquement avec une logique d’économie ».
15:30
WAUQUIEZ VEUT « GARDER LE VRAI SOCIAL » ET TRAQUER LES ABUS
Parmi leurs « propositions susceptibles de rassembler les Français », Laurent Wauquiez évoque « la revalorisation de la France qui travaille et qui a travaillé toute sa vie ». Le président du groupe Droite Républicaine à l’Assemblée prône « un changement complet de philosophie et d’approche du contrat social ». « Il faut garder le vrai social et veiller à ce que les aides aillent vers ceux qui en ont vraiment besoin (…). Il faut arrêter de fermer les yeux sur les abus et l’installation progressive d’un système d’assistanat qui nous coûte de plus en plus », ajoute-t-il. Leur contrat social ? « Garder le vrai social » et « être beaucoup plus rigoureux sur le contrôle de l’assistanat et des abus ». « chaque euro économisé sera restitué en baisse de cotisation sociale salariale pour permettre l’augmentation du salaire net de ceux qui travaillent ».
15:19
15:15
WAUQUIEZ NE VEUT « PAS DE COALITION »
« Si demain, un exécutif s’empare de ce pacte législatif, et c’est notre souhait, la Droite Républicaine s’engage à voter et à soutenir les lois qui sont contenues dans ce pacte législatif », assure Laurent Wauquiez qui précise ne pas vouloir de « coalition gouvernementale ». « Notre démarche est résolument positive, mais je veux aussi couper court à toutes sortes de fantasme ou d’agitation », souligne-t-il. « Il est impensable pour nous de signer un chèque en blanc. Nous jugerons donc sur pièce « , dit-il encore.
15:09
WAUQUIEZ PRÉSENTE « SON PACTE LÉGISLATIF »
Depuis le Palais Bourbon, Laurent Wauquiez dévoile « le travail commun » effectué depuis 15 jours par les élus « de la droite républicaine » à l’Assemblée et au Sénat. « Notre pays a connu des crises politiques », a-t-il déclaré, évoquant les années 1958, 1968, et 1981. « Ce qui change là, c’est qu’on a une situation de crise mais avec un pays qui ne peut pas attendre et qui ne peut pas se payer le luxe d’un blocage « , a poursuivi le président du groupe à l’Assemblée. Leur objectif ? « Trouver des solutions pour permettre d’avancer », en se basant sur des « propositions ».
14:53
PRÉSIDENCE DE L’ASSEMBLÉE
Sux X, le Conseil Constitutionnel annonce avoir été saisi par des députés LFI à propos de la réélection de Yaël Braun-Pivet au Perchoir.
12:47
MACRON ESPÈRE UNE « TRÊVE POLITIQUE »
Emmanuel Macron a affirmé lundi que les Jeux olympiques qui s’ouvrent vendredi à Paris seraient un moment de « trêve politique », alors que la France se cherche toujours un gouvernement après les élections législatives anticipées. Interrogé par des journalistes en marge de la visite du village des athlètes à Saint-Denis, au nord de la capitale, le chef de l’Etat a évoqué une « fête sportive » doublée d’une « trêve olympique et politique ». « C’est les Jeux qui seront au cœur de la vie du pays et le monde sera en France grâce à eux », a-t-il dit, sans préciser si cela impliquait qu’il ne nommerait pas de Premier ministre avant les JO.
11:55
Jeux Olympiques de Paris 2024Publié aujourd’hui à 11h42
11:49
Jeux Olympiques de Paris 2024Publié aujourd’hui à 11h2611:32
PACTE DE « COALITION »
Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire et chef de file des députés macronistes, a proposé à ces derniers de « contribuer » à un pacte de « coalition » avec « la gauche et/ou la droite républicaines », alors que la droite doit détailler lundi son « pacte législatif ». « Nous vous proposons de contribuer aux propositions de notre groupe pour la discussion avec les autres forces politiques en vue d’un pacte de coalition », a écrit Gabriel Attal dans un courrier transmis dimanche aux députés de son groupe, selon une source parlementaire. Ce pacte doit « répondre aux attentes » des Français, « avoir un impact perceptible par les gens dans des délais brefs » et « présenter un intérêt pour la gauche et/ou la droite républicaines qui en ferait de bons objets de discussion ».
11:17
TONDELIER « DESOLEE »
Réagissant au renoncement de Laurence Tubiana, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier s’est dite « désolée de cette nouvelle que je comprends bien cependant ». « Nous partageons avec toi la nécessité de l’apaisement, et de notre coalition du Nouveau Front populaire, et de notre pays », poursuit-elle en s’adressant directement à elle. « Et nous continuerons à suivre ton précepte posé en conclusion du communiqué ci-dessous : ‘Ne nous résignons pas, il faut avancer’. »
10:33
TUBIANA RENONCE
Laurence Tubiana « prend acte » des oppositions au sein du Nouveau Front populaire et renonce à être candidate au poste de Première ministre. « Je constate que mon nom a rencontré des oppositions au sein du NFP. Tout cela ne me semble plus mener à l’apaisement dont nous avons tant besoin. J’en prends acte et leur adresse tous mes vœux de réussite », écrit-elle dans un courrier posté sur X.
« L’extrême droite est aux portes du pouvoir. Soyons à la hauteur pour répondre aux préoccupations des Françaises et des Français », « je reste persuadée que la gauche a le devoir et la capacité d’exercer les responsabilités auxquelles les électrices et les électeurs l’ont appelée », poursuit-elle. Elle estime par ailleurs qu' »il est possible et nécessaire de faire de la politique autrement, par le dialogue et la coopération et ce, avec toutes les composantes de la société ». LFI s’était opposée à la candidature de Laurence Tubiana à Matignon, la jugeant trop Macron-compatible et arguant également qu’une personnalité issue de la société civile n’était pas la meilleure option.
09:45
MATIGNON : LFI ATTEND UN GESTE DE L’ELYSEE
Le coordinateur de LFI Manuel Bompard veut un appel de l’Elysée avant de proposer un nom pour Matignon. « Il faut prendre les choses étape par étape. La responsabilité, elle appartient aujourd’hui au Président de la République de se tourner vers le Nouveau Front populaire pour lui demander de constituer un gouvernement. S’il le fait, nous terminerons nos discussions et lorsque nous aurons terminé nos discussions, nous lui proposerons effectivement un candidat ou une candidate », a-t-il déclaré sur Europe1 et Cnews.
Par ailleurs, il a réaffirmé son opposition à un vote au sein du Nouveau Front populaire pour proposer un Premier ministre, comme l’ont réclamé les socialistes d’ici mardi. « Si on faisait un vote aujourd’hui, il est possible qu’on ne permette pas que ce consensus puisse voir le jour et donc que cette coalition du nouveau Front populaire se sépare ou se divise », a-t-il justifié.
09:41
NFP : BIENTÔT UN VOTE POUR MATIGNON ?
Olivier Faure espère toujours que le NFP vote pour le nom d’un candidat à Matignon d’ici demain. « Je ne vois pas tellement comment mais s’il l’a dit sans doute a-t-il pensé les solutions », a dit Sandrine Rousseau (Les Ecologistes) sur BFMTV. « Là je ne vois pas comment on y arrive », « je commence à être impatientée de cette situation », a ajouté l’élue de Paris. Elle plaide toujours pour que les députés du NFP soient ceux qui vote, et pour un « ticket » Huguette Belo/Laurence Tubiana qui « permettrait de sortir de l’ornière ».
09:33
HAUSSE DU SMIC
Gérald Darmanin s’est dit dimanche favorable à une augmentation du smic à 1600 euros, proposée par la gauche. « Il avait tout le pouvoir de le faire avant, c’est trop facile », a réagi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur BFMTV. « Ils ont avaient tout le loisir de protéger les plus vulnérables, ils ont tapé dessus non stop », a-t-elle ajouté, citant la réforme du chômage et la réforme des retraites. « Ce n’est pas à eux de récupérer ça alors qu’ils ont fait exactement l’inverse pendant deux ans. »
09:22
ATHLETES ISRAELIENS AUX JO
Manuel Bompard soutient-il Thomas Portes, qui a dit que les athlètes israéliens n’étaient « pas les bienvenus » aux Jeux de Paris ? « Il est légitime de considérer que le Comité international olympique pourrait prendre à l’égard de la délégation israélienne les mêmes décisions qu’elle a prises à l’égard de la délégation russe », par exemple une participation « sous bannière neutre », a commenté le coordinateur national de La France insoumise. Il a par ailleurs qualifié d' »inacceptable » la « campagne de haine qui s’abat sur Thomas Portes » depuis. Gérald Darmanin ou encore le Crif ont condamné ses propos.
09:14
CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Manuel Bompard prévient que La France insoumise va saisir le Conseil constitutionnel pour protester contre la participation au vote pour la présidence de l’Assemblée nationale de 17 ministres démissionnaires. « Le vote s’est joué à (…) 13 voix et 17 ministres ont participé au vote. Donc il est légitime de notre part de dire qu’il y a quand même quelque chose qui nous choque et d’utiliser les voix de recours qui sont les nôtres, c’est-à-dire ici une saisine du Conseil constitutionnel », a indiqué le coordinateur national du parti sur CNews et Europe 1.
09:11
LE RN SE VICTIME-T-IL ?
Le Rassemblement national joue-t-il la stratégie de la victimisation en pointant du doigt le fait qu’il ait été écarté de tous les postes clés de l’Assemblée nationale, alors qu’il aurait pu obtenir un secrétaire mais n’a pas souhaité participer au vote ? Non, répond ce matin sur LCI la députée et ancienne vice-présidente de l’Assemblée Edwige Diaz. « Nous n’avons pas fait le choix d’obtenir aucun poste », répond-elle. « Nous n’aurions pas pu, ils avaient décidé de voter contre nous », se défend l’élue de Gironde. « S’ils avaient été honnêtes nous aurions maintenu notre candidature pour le poste de secrétaire. Mais nous n’allions pas, alors que nous pouvions prétendre à deux vice-présidence, un questeur et deux postes de secrétaires, nous n’allions pas nous contenter de l’aumône qu’ils allaient nous laisser, c’est-à-dire un poste de secrétaire. »
08:22
MACRON DANS LA SEINE : « IL LE FERA »
Sur France 2, Amélie Oudéa-Castera (Sports) est revenue sur sa baignade dans la Seine. « Ca s’est improvisé au dernier moment et je suis très heureuse de l’avoir fait », a-t-elle commenté, assurant que « c’était une expérience géniale » et qu’elle n’a eu derrière « aucun effet secondaire » ni aucun « bouton ». Quand le président de la République passera-t-il à l’acte ? « Il a un agenda extraordinairement dense cette semaine, mais il a dit qu’il le ferait, il le fera », a assuré sa ministre.
08:17
JO : « ON EST PRÊTS »
La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera assure ce matin sur France 2 qu' »on est prêts, on est au rendez-vous » pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques qui aura lieu sur la Seine vendredi. « On a préparé un dispositif de très grande ampleur sur le plan de la sécurité », ajoute-t-elle, parlant d’une « cérémonie inédite » dans une « configuration grandiose ».
08:05
JACOBELLI (RN) SUR TF1
« C’est terrifiant, c’est purement antisémite », a réagi Laurent Jacobelli aux propos du député insoumis Thomas Portes, qui a dit que les athlètes israéliens n’étaient « pas les bienvenus » aux Jeux de Paris. « Je crois qu’il n’y a plus aucune notion de honte, de pudeur à La FRance insoumise. Ils ont versé dans l’antisémitisme le plus crasse, certains par conviction d’autres par électoralisme indécent ». « Il va falloir que ces gens répondent devant la justice de leur parole », a-t-il ajouté. « Ce n’est pas parce qu’on est de gauche qu’on peut tout se permettre. Il va falloir que cette immunité rouge prenne fin. »
08:00
JACOBELLI (RN) SUR TF1
Laurent Jacobelli commente le périmètre de sécurité en place à Paris près de la Seine à quatre jours de la cérémonie d’ouverture. « On va avoir des Jeux olympiques sans public, des Jeux olympiques hors sol. En France pour avoir de la sécurité il faut mettre des barrières », regrette-t-il. « On vide les rues parce que sinon on sait que ce sera du désastre, de la violence, des gens qui arriveront des banlieues pour semer le chaos. » « On préfère tout vider, tout contrôler plutôt que faire des événements publics. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui vivre ensemble est devenu un danger. C’est un constat assez édifiant. »
07:52
JACOBELLI (RN) SUR TF1
Alors que le RN se retrouve sans postes clés à l’Assemblée nationale, Laurent Jacobelli dédramatise. « Vous croyez qu’on fait de la politique pour avoir les dorures des bureaux, avoir un peu plus de salaire à la fin du mois ? (…) on fait de la politique pour défendre des idées », assure le député de Moselle. « Il y a des gens qui se comportent de manière anti-républicaine », poursuit-il, pointant toujours du doigt « la fausse droite de monsieur Wauquiez, qui a vendu ses électeurs » « et la macronie dont plus personne ne veut ». « Ceux-là brisent les règles, casent notre modus vivendi démocratique. Nous nous sommes très fiers d’être républicains, d’être démocrates (…) et ça je crois que ça se voit », dit-il, après avoir rappelé que le RN avait notamment voté pour des vice-présidents LFI à l’Assemblée.
A propos de Yaël Braun-Pivet, qui a assuré que « la voix du RN sera entendue », Laurent Jacobelli répond : « si elle avait voulu qu’il y ait des vice-présidents et des questeurs du RN il y en aurait aujourd’hui », « elle a préféré vendre nos places à Laurent Wauquiez ».
07:46
« DES GENS QUI SE COMPORTENT DE MANIÈRE ANTI-RÉPUBLICAINE »
Alors que le RN n’a obtenu aucun poste à l’Assemblée nationale, Laurent Jacobelli estime dans « Bonjour ! La Matinale TF1″, qu' »il y a des gens qui se comportent de manière anti-républicaine ». Et de citer « LFI, dont les déclarations c’est à qui sera le plus violent, le plus antisémite, le plus homophobe. »
07:44
JACOBELLI (RN) SUR TF1
Laurent Jacobelli, député et porte-parole du Rassemblement national, est l’invité de TF1. Alors que son parti a été écarté des postes clés à l’Assemblée nationale, il dénonce l’accord passé entre Laurent Wauquiez et Yaël Braun-Pivet pour faire élire cette dernière à la présidence contre des postes à responsabilité pour les députés LR, « un pacte contre la démocratie, contre la République ». Le parlementaire parle de « far west » et de « cow-boys qui ne respectent aucune règle » pour avoir des postes au détriment du « choix des Français ».
Mais « face aux magouilles nous avons décidé de rester droit dans nos bottes », a-t-il ajouté, assurant que son parti ne négocie pas des postes contre une inflexion de leurs idées. « Nous ne voulons pas abandonner notre politique sur la sécurité, l’immigration pour avoir des postes. »
07:31
AU PROGRAMME AUJOURD’HUI
– La journée d’Emmanuel Macron est consacrée aux Jeux olympiques. Le président de la République ira au village olympique avec Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra ; ils déjeuneront avec les athlètes de la délégation française. Dans l’après-midi, le chef de l’Etat reçoit à l’Elysée les journalistes internationaux accrédités auprès du CIO.
– Les chefs des députés et sénateurs Républicains Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau présentent leur « pacte législatif ».
06:59
BONJOUR
Ca y est, les députés se sont répartis les postes clés de l’Assemblée nationale en fin de semaine dernière. Mais pour connaître la composition du futur gouvernement il faudra encore attendre ; cette semaine, le président de la République et le gouvernement démissionnaire se concentreront sur les Jeux olympiques, qui débutent vendredi 26 juillet à Paris. En attendant, vous êtes au bon endroit pour suivre toute l’actualité politique du jour.
La confusion se poursuit à l’Assemble. Quinze jours après les élections législatives, la nomination d’un nouveau gouvernement semble plus loin que jamais. Arrivée en tête au soir du second tour des législatives, mais incapable de s’imposer face aux deux autres blocs, la gauche a vu ses espoirs de perchoir douchés par une alliance entre la droite et le camp présidentiel, adversaires d’hier et reste engluée dans des négociations pour désigner le nom d’un premier ministre issu des rangs sur Nouveau Front populaire (NFP).
Les socialistes, qui mettent en avant la candidature de la diplomate du climat Laurence Tubiana, ont réclamé vendredi « un vote solennel des députés des quatre groupes » du NFP d’ici au mardi 23 juillet. Mais les Insoumis rejettent un vote, voulant une désignation par consensus, et s’opposent à tout candidat qui ne s’engagerait pas à appliquer intégralement le programme du Nouveau Front populaire ou qui chercherait des compromis avec les macronistes. Ils mettent en avant le nom de la présidente de la Réunion, Huguette Bello.
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Le chef de l’État de son côté a fait savoir qu’il attendait de connaître la « structuration » de la nouvelle Assemblée, tandis que son camp plaide pour une large coalition autour du bloc central. « Celui qui demain gouvernera, ce n’est pas forcément celui qui est arrivé en tête (…) C’est la formation politique qui arrivera à bâtir la coalition la plus large », a résumé le député macroniste Pieyre-Alexandre Anglade. Mais si la droite entend mettre dès lundi un « pacte législatif » sur la table, elle a martelé qu’elle n’irait pas au gouvernement. Et la coalition droite-bloc central, qui a permis la réélection de Yaël Braun-Pivet n’a atteint que 220 voix, loin là aussi des 289 de la majorité absolue.
L’hypothèse la plus probable est donc qu’avec la proximité des Jeux olympiques, le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal demeure encore en place quelques semaines.
La rédaction de TF1info
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