12:38
Frédéric Valletoux appelle à faire des “compromis” comme “toutes les démocraties européennes”
“Emmanuel Macron l’a réaffirmé hier soir, aucun groupe ne dispose de la majorité pour appliquer son programme”, écrit le ministre démissionnaire de la Santé, Frédéric Valletoux sur X.
“Notre responsabilité, c’est de faire ce que font toutes les démocraties européennes : des compromis”, ajoute-t-il.
12:13
Huguette Bello demande à Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets à Matignon “au plus vite”
Un temps pressentie pour être proposée comme Première ministre par le NFP, Huguette Bello -rejetée par les socialistes- “exhorte le président de la République à revenir au sens des responsabilités en organisant, dès à présent, la nomination de Lucie Castets pour construire un gouvernement”.
“Il est irresponsable de supposer, par anticipation, que cette personne ne serait pas compétente pour pouvoir former un gouvernement et faire passer des réformes au sein de l’Assemblée nationale”, abonde la présidente du conseil régional de la Réunion dans un communiqué.
Le chef de l’État a en effet balayé la candidature de Lucie Castets au prétexte que le NFP n’aurait pas de majorité et que comme « la majorité sortante » et la « droite républicaine », elle ne pourrait actuellement pas « appliquer son programme ».
Huguette Bello parle à son tour de “déni de démocratie” et de “mépris” faisant “violence au peuple souverain”.
12:02
Matignon: Olivier Faure appelle Emmanuel Macron à “respecter la tradition républicaine”
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, estime sur le plateau de TF1 qu’Emmanuel Macron “vit dans un monde parallèle”
“Il ne s’est pas rendu compte qu’il est (…) un président archi minoritaire, en réalité disqualifié par les Français eux-mêmes. Il n’a plus la possibilité de faire comme s’il était Jupiter », déclare-t-il.
“La logique c’est qu’il respecte la tradition républicaine et qu’il fasse en sorte d’appeler la force qui a été portée en tête par les Français. Et ensuite c’est à elle de composer un gouvernement », abonde-t-il.
Le député de Seine-et-Marne souligne que si le chef de l’État refuse de nommer Lucie Castets à Matignon, qui est “l’expression de cette société française qui se mobilise », “le débat reprendra à l’Assemblée” et “une motion de censure » sera déposée.
11:30
Le président des socialistes à l’Assemblée, Boris Vallaud, rejette l’idée d’une coalition avec le camp présidentiel
Si l’Élysée pense pouvoir “convaincre la moitié” des députés socialistes de rejoindre une coalition avec le camp présidentiel, comme le révèle Le Parisien, le président du groupe à l’Assemblée nationale Boris Vallaud balaie cette idée.
“Les députés socialistes n’attendent pas des coups de téléphone de ceux qui ont perdu les élections”, réagit-il sur X.
“Ils veulent le respect des électeurs, c’est-à-dire la nomination de Lucie Castets à Matignon”, ajoute le député des Landes.
11:03
Le vice-président du Modem, Jean-Noël Barrot, parle d’un “déni” des “forces politiques qui considèrent” qu’elles “peuvent gouverner seules”
« Le déni, c’est celui des forces politiques qui considèrent après ces élections législatives, qu’elles peuvent gouverner seules et qu’elles peuvent faire appliquer leur programme”, réagi le vice-président du Modem, Jean-Noël Barrot, sur LCI après l’indignation de la gauche face au refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets à Matignon.
Jugeant que c’est “la responsabilité du président” de “brandir des noms” plutôt que celles des “forces politiques”, le député des Yvelines souhaite qu’un Premier ministre “soit nommé dès que possible”.
« Les Français n’attendent pas des castings, mais des compromis”, a-t-il ajouté.
11:02
En cas de gouvernement du NFP, Éric Coquerel se voit bien ministre de l’Économie
Éric Coquerel annonce sur LCI qu’il démissionnera de son poste de président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale auquel il a été réélu si le NFP parvient à constituer un gouvernement. Un poste traditionnellement réservé à l’opposition.
Il dit alors “espérer gouverner” “à Bercy”, soit comme ministre de l’Économie.
“Je pense que je serais utile, peut-être, à Bercy mais ce n’est pas moi qui décide du tout. Je dis cela comme ça sur la table”, souligne le député insoumis de Seine-Saint-Denis.
10:54
Éric Coquerel appelle à la « démission » d’Emmanuel Macron s’il “conduit le pays dans l’impasse”
“Si Emmanuel Macron conduit le pays dans l’impasse, si l’Assemblée est paralysée, qu’il ne peut plus gouverner ce pays, et qu’il refuse de nous appeler à gouverner, effectivement la solution ça sera sa démission », affirme le député insoumis de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel sur LCI.
10:54
Rejet de Lucie Castets à Matignon: Éric Coquerel parle de la “médaille d’or du mépris”
Le député insoumis Éric Coquerel et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale juge qu’Emmanuel Macron a “ajouté la médaille d’or du mépris” en rejetant la candidature de Lucie Castets à Matignon.
“Il n’a même pas eu l’élégance de citer le nom de Lucie Castets qui est la Première ministre, proposée par la coalition majoritaire dans ce pays, c’est indécent”, ajoute-t-il affirmant que la haute fonctionnaire de 37 ans “fait consensus” au sein du NFP.
10:37
Pour Stéphane Le Foll, la proposition de Lucie Castets à Matignon est “en réalité la victoire de Mélenchon”
“Pas de vote, pas de discussion programmatique. Je n’ai donc pas l’enthousiasme de mes camarades du Parti socialiste pour cette énième candidature”, écrit le maire du Mans, Stéphane Le Foll sur X.
Avant d’ajouter: “pour le NFP c’est le clap de fin de son ambition à gouverner. C’est en réalité la victoire de Jean-Luc Mélenchon”.
10:16
Le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, qualifie Emmanuel Macron de « pompier pyromane »
Le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, appelle à son tour sur BFMTV le président de la République à sortir du « déni » et à constituer un gouvernement autour de Lucie Castets.
« On a à la tête de l’État un pompier pyromane qui aujourd’hui ne reconnaît aucun résultat », ajoute-t-il.
Pierre Jouvet affirme également que ce n’est pas « réaliste » de constituer une coalition avec le camp présidentiel.
« On ne fait pas des coalitions, des tambouilles politiques pour se mettre autour d’une table avec des gens avec qui nous ne partageons pas le projet politique », déclare-t-il.
9:43
Aurore Bergé appelle à former une coalition “le plus vite possible”
« On a besoin le plus vite possible de former une coalition », affirme la ministre démissionnaire chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, sur Europe 1/CNews qui pourrait s’étendre selon elle « de la droite du gouvernement jusqu’aux sociaux-démocrates ».
Elle évoque une « main tendue à droite » et appelle les membres du Parti socialiste à « se détacher enfin de La France insoumise ».
Concernant Lucie Castets, la députée réélue dans les Yvelines juge que ce n’est pas une « question » de nom mais de « majorité absolue ».
« Un gouvernement qui ne serait formé que par le NFP, avec des membres de LFI serait censuré dès le lendemain », estime-t-elle.
9:15
Gérald Darmanin explique son choix de ne plus porter la cravate
Lors de son interview auprès de BFMTV et RMC, le ministre de l’Intérieur démissionnaire a assuré qu’il ne souhaitait plus porter de cravate qui serait, selon lui, « un symbole de la sécession des élites. »
« Je pense que les Français nous ont dit quelque chose sur la cravate, les voitures avec chauffeur, la façon de se comporter, les mots utilisés. Nous avons une sécession entre les élites politiques, journalistes, magistrats, chefs d’entreprise et les gens », argue-t-il.
« Les gens qui habitent en dehors de Paris, il y a une misère sociale et une distance. Moi, j’ai compris pourquoi les gens votaient RN », martèle-t-il.
9:08
Darmanin assure qu’il ne « peut pas travailler avec la France insoumise »
Lors de son interview sur BFMTV et RMC, le ministre de l’Intérieur démissionnaire a assuré qu’il ne « soutiendrait aucun gouvernement qui a des députés de La France insoumise. »
« Je distingue les socialistes de La France insoumise, mais je serai le premier à la combattre (une alliance avec LFI, NDLR) », dit-il.
« On ne peut pas travailler avec LFI », ajoute-t-il encore, arguant de « propos antisémites tenus et de propos anti-police tenus. »
9:06
Tondelier juge “méprisant” que Macron n’ait pas prononcé le nom de Lucie Castets
Marine Tondelier trouve “méprisant” qu’Emmanuel Macron n’ait pas prononcé le nom de Lucie Castets, qu’elle juge “très solide”, “très crédible”, hier soir lors de son interview télévisée.
“Il va falloir qu’il retienne son nom parce qu’il n’a pas fini de l’entendre”, ajoute-t-elle au micro de France info.
La secrétaire nationale des Écologistes estime aussi qu’il est “inconcevable” que le président fasse “comme si de rien était jusqu’à la mi-août”.
“Il doit décrocher son téléphone”, assure-t-elle.
8:59
Rejet de Lucie Castets à Matignon: pour Marine Tondelier, Emmanuel Macron « n’a pas trop su comment gérer la nouvelle »
La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, estime sur France info qu’Emmanuel Macron a « fait un bond à 19h » quand « une fois de plus » il s’est « rendu compte » qu’il avait « sous-estimé » le Nouveau Front populaire.
« Je pense […] [que] quand il a appris ça, il n’a pas trop su comment gérer la nouvelle et donc, comme un enfant paniqué, la seule chose qu’il a su annoncer à 20h, c’est qu’il disait non », déclare-t-elle.
Emmanuel Macron « n’a pas entendu ce qu’on dit les Français, et nous, on va le dire plus fort », ajoute Marine Tondelier.
8:59
Darmanin dit rester ministre « pour assurer la sécurité des Français »
« Ce n’est pas moi qui décide de la fin de ce gouvernement. » Invité sur BFMTV et RMC, le toujours ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin est revenu sur sa mission à Beauvau, qui doit durer jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement par Emmanuel Macron.
« Je serai là autant qu’il le faudra pour assurer la sécurité de nos concitoyens. Le jour où le président de la République nommera un nouveau gouvernement, s’il choisit de me remplacer je laisserai ma place. S’il faut rester jusqu’à mi-septembre, je resterai jusqu’à mi-septembre », dit-il.
Selon lui, « personne ne comprendrait que le ministre de l’Intérieur aille bambocher, aille en vacances, alors qu’il doit assurer la sécurité des Français, surtout pendant les Jeux olympiques. »
Selon Gérald Darmanin, d’ici « la rentrée », il convient « que nous ayons un gouvernement de plein exercice qui puisse tirer les conclusions des élections législatives. »
8:46
Lucie Castets veut « continuer à mettre la pression » sur Emmanuel Macron pour qu’il « accepte le verdict des urnes »
« Nous continuerons à mettre la pression sur le président pour qu’il tienne compte du verdict des urnes », affirme Lucie Castets qui souhaite, comme le NFP, qu’Emmanuel Macron la nomme Première ministre.
8:42
Réforme des retraites, revalorisation des salaires… Lucie Castets revient sur ses priorités
Lucie Castets répète vouloir se pencher en priorité sur l’abrogation de la réforme des retraites, sur la revalorisation des salaires « dans leur ensemble » avec notamment une revalorisation du « point d’indice des fonctionnaires ».
« Aujourd’hui, le service public est totalement désaffecté », ajoute la haute fonctionnaire à la mairie de Paris qui dit aussi vouloir “redonner la main aux partenaires sociaux”.
8:41
Lucie Castets dit ne représenter « aucune tendance » au sein du NFP
Si elle affirme représenter le « programme du Nouveau Front populaire », Lucie Castets affirme sur France inter ne représenter « aucune tendance » au sein de l’alliance de gauche.
C’est ce qui a permis selon elle un « consensus » au sein du NFP.
8:30
Lucie Castets rejette une coalition entre la gauche et le camp présidentiel
Invité sur France inter ce matin, Lucie Castets, proposée par le NFP pour Matignon, rejette une coalition entre la gauche et le camp présidentiel.
Elle juge cela « impossible du fait de (leurs) désaccords profonds ».
8:26
Lucie Castets demande à Emmanuel Macron « de prendre ses responsabilités » en la nommant Première ministre
« Je demande au président de la République de prendre ses responsabilités en me nommant Première ministre », déclare Lucie Castets, proposée par le NFP à Matignon sur France inter.
Elle dénonce à son tour « un déni de démocratie » et juge sa décision « grave ».
« Je me suis dit que l’inconsistance du président de la République était inquiétante », ajoute-t-elle.
7:57
Refus de Lucie Castets à Matignon: Bompard appelle à « une mobilisation dans la société »
Jugeant que la « bataille n’est pas terminée », le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, appelle sur RTL « à des mobilisations dans la société », à ce que « tout le monde s’empare de ce sujet pour contraindre le président de la République » à accepter la nomination de Lucie Castets à Matignon.
Il souhaite « s’il le faut » des « appels à manifester » de « manière à faire respecter la souveraineté du peuple ».
« Le président de la République devra tout simplement se soumettre ou se démettre », déclare-t-il.
7:54
« Une sorte de forcené retranché à l’Élysée »: Manuel Bompard dénonce le « mépris » et « l’arrogance » de Macron
Après l’intervention d’Emmanuel Macron hier soir à la télévision qui a balayé la candidature de Lucie Castets à Matignon, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard dénonce ce matin sur RTL « le mépris, l’arrogance et la violence de son intervention » se disant « estomaqué » et « sidéré ».
« J’ai l’impression d’avoir affaire à une sorte de forcené retranché à l’Élysée », déclare-t-il jugeant qu’il « refuse d’accepter l’idée que les Français ont dit que sa politique était finie ».
« Le président de la République fait comme s’il n’y avait pas eu d’élection législative », ajoute-t-il. « Il n’en tire pas les conclusions nécessaires ».
7:31
Marine Le Pen réaffirme la volonté du RN d’abroger la réforme des retraites
« Le groupe RN a demandé et obtenu la première niche parlementaire du 31 octobre 2024. Nous voulions ainsi abroger la réforme des retraites Macron à l’automne comme nous l’avions promis aux Français », écrit Marine Le Pen sur X après que LFI a annoncé déposer une proposition de loi pour abroger cette réforme.
« On verra alors qui sera du côté de la justice sociale… ou pas! », ajoute-t-elle.
7:28
Le RN votera l’abrogation de la réforme des retraites proposée par LFI
Le parti d’extrême droite indique, par la voix du député Laurent Jacobelli, invité sur BFMTV, qu’il soutiendra la proposition de loi déposée par la France insoumise pour abroger la réforme des retraites.
« La proposition ne passera pas sans les voix du RN, nous serons fidèles à notre programme et nous voterons la proposition de loi », a affirmé Laurent Jacobelli, député de la 8ème circonscription de Moselle.
Lire notre article sur la volonté du RN de voter l’abrogation de la réforme des retraites proposée par LFI ici.
7:25
LFI a annoncé déposer une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites
Mathilde Panot, députée de la 10ème circonscription du Val-de-Marne et présidente du groupe La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, a annoncé que son parti allait déposer, hier, une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites.
L’élue a rappelé que la réforme de l’année dernière avait fait l’objet d’un 49.3, face à l’opposition d’une large partie des députés. Le NFP avait fait de l’abrogation l’une de ses mesures phares.
Retrouvez notre article sur la proposition de loi de LFI pour abroger la réforme des retraites ici.
7:05
Réforme des retraites, réforme fiscale… Lucie Castets fixe ses quatre « grandes priorités »
Lucie Castets a déclaré accepter « avec détermination et responsabilité » « la proposition du Nouveau Front populaire » de la nommer à Matignon.
Estimant auprès de l’AFP, être une candidate « crédible et sérieuse », elle a fixé ses quatre « grandes priorités ».
À savoir, l' »abrogation de la réforme des retraites » d’Emmanuel Macron, une « grande réforme fiscale pour que chacun, individus et multinationales, paie sa juste part », une « amélioration du pouvoir d’achat » par la revalorisation des salaires et le relèvement des minima sociaux, ainsi que la « fin de la régression des services publics ».
Retrouvez notre article sur les « grandes priorités » de Lucie Castets.
6:54
« Engagée », « crédible »: la gauche loue la candidature de Lucie Castets au poste de Première ministre
Lucie Castets, une haute fonctionnaire inconnue du grand public mais engagée dans la défense des services publics, semble faire l’unanimité au sein de la gauche.
« Fumée blanche. On le dit, on le fait. Le Nouveau Front populaire a sa Première ministre. Validée au consensus de nos quatre formations politiques. Prochaine étape: Macron doit reconnaître le résultat des élections et la nommer », a écrit parmi les premières Marine Tondelier, sur X, avant que le président ne balaie la proposition.
« Elle coche beaucoup de cases », a également souligné le chef des communistes Fabien Roussel sur BFMTV, saluant aussi une femme « engagée dans la lutte contre la criminalité financière, la fraude fiscale ».
Retrouvez d’autres réactions de la gauche à propos de Lucie Castets dans notre article.
6:49
Refus de Lucie Castets à Matignon: Mélenchon dénonce « une manœuvre de désespérance » de la part de Macron
Vantant une « magnifique décision » quant à la proposition de Lucie Castets à Matignon, la figure insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé sur son blog « la manœuvre de désespérance » d’Emmanuel Macron qui a balayé cette option.
« Tout était en place pour qu’il prenne prétexte du blocage de la gauche pour s’attribuer le délai de la trêve olympique en attendant que ‘les partis se mettent d’accord pour créer une coalition majoritaire' », écrit-il.
Avant d’ajouter: « Il ne lui est resté qu’un filet d’arguties hors-sol pour tenter de justifier ce qui est désormais un coup de force au vu et au su de tous. Il refuse de reconnaître le résultat, il veut nous imposer de force son nouveau front républicain avec lui ».
« Il n’en est pas question », déclare-t-il.
6:39
Macron refuse Lucie Castets: la gauche en colère dénonce un « déni » et un « mépris »
« Déni », « mépris », « coup de force démocratique »… La gauche s’indigne après le refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets, proposée par le NFP, à Matignon.
« Le Président refuse le résultat de l’élection et veut nous imposer de force son nouveau Front républicain et nous obliger à renoncer à notre programme pour faire une alliance avec lui. Il n’en est pas question », a écrit Jean-Luc Mélenchon sur X.
Quand le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a dénoncé « un détournement coupable ».
« Quand on convoque des élections au risque du chaos, on en respecte le résultat. Le déni est la pire des politiques. Celle qui conduit à la politique du pire », a-t-il ajouté.
La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a demandé au président de « sortir du déni ». L’eurodéputée insoumise, Manon Aubry a estimé qu’Emmanuel Macron « efface le résultat du scrutin » et estime que le « coup de force antidémocratique doit être arrêté ».
Retrouvez notre article sur la colère de la gauche ici.
6:25
Qui est Lucie Castets, la candidate au poste de Première ministre du NFP?
Lucie Castets est engagée dans les « luttes associatives pour la défense et la promotion des services publics », mais aussi « dans le combat d’idées contre la retraite à 64 ans », présente un communiqué du NFP. Âgée de 37 ans, elle a travaillé à « la répression de la fraude fiscale et de la criminalité financière », précise la coalition de gauche.
Pour en savoir plus sur cette haute-fonctionnaire travaillant à la mairie de Paris, retrouvez notre article.
6:24
Emmanuel Macron ne souhaite pas nommer de gouvernement avant la mi-août
Emmanuel Macron a annoncé qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO. « De manière évidente, jusqu’à la mi-août, on doit être concentré sur les Jeux, à partir de là, en fonction de l’avancée des discussions, ce sera ma responsabilité de nommer un Premier ministre ou une Première ministre », a-t-il justifié.
Le président a exhorté les partis qui ont formé un « front républicain » à être « à la hauteur du moment » et à « faire des compromis ».
Il a également écarté une nouvelle fois une éventuelle démission, affirmant qu’il « assumera » son mandat « dans sa plénitude ».
6:23
Pour Macron, l’importance « n’est pas un nom » mais la « majorité » qui peut se « dégager à l’Assemblée »
Une heure avant l’interview du chef de l’État hier soir, le Nouveau Front populaire, divisé depuis qu’il est arrivé en tête contre toute attente aux élections législatives est parvenu à s’entendre sur le nom de Lucie Castets, une haute fonctionnaire de la ville de Paris inconnue du grand public.
Fin de non recevoir immédiate du président de la République. « Il est faux de dire que le Nouveau Front populaire aurait une majorité, quelle qu’elle soit », a-t-il répondu. « La question n’est pas un nom. La question, c’est quelle majorité peut se dégager à l’Assemblée », a-t-il ajouté.
Selon lui, « personne ne peut appliquer son programme », « ni le nouveau Front populaire, ni la majorité sortante, ni la droite républicaine ».
6:18
Emmanuel Macron refuse le nom de Lucie Castets à Matignon
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la situation politique française plus de deux semaines après la fin des élections législatives anticipées qui a laissé une Assemblée nationale morcelée.
Le Nouveau Front populaire, arrivé en tête des élections et qui s’estime légitime pour proposer un nom à Matignon, a proposé hier de faire de Lucie Castets la prochaine Première Ministre. Une suggestion immédiatement refusée par Emmanuel Macron hier soir à la télévision.