C’est l’une des lignes de fracture du débat sur les élections européennes. Faut-il reconnaître la Palestine comme un État à part entière ? Faut-il suspendre les accords commerciaux entre l’Union européenne et Israël ?
Nicolas Schmidt du Luxembourg, qui a été nommé à la tête du Parti socialiste européen, a salué les récents efforts de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège pour reconnaître l’existence de la Palestine. Pour ceux qui pensent que « la seule issue est de relancer une initiative de paix à deux Etats », c’est « une bonne décision avant de demander à l’Europe d’élever la voix contre un gouvernement israélien qui ne respecte plus rien ». ni les décisions ou résolutions internationales, ni même le droit international, en particulier les droits des civils. »
Attaque du 7 octobre : « Crime impardonnable »
Interrogé sur la situation au Moyen-Orient après le récent bombardement du camp de réfugiés de Rafah par l’armée israélienne, Nicholas Schmidt a d’abord rappelé que les événements du 7 octobre constituaient un « crime impardonnable » commis par « l’organisation terroriste Hamas ». La deuxième question la plus importante pour les candidats au remplacement d’Ursula von der Leyen est la question des otages. « Plus de 100 personnes sont toujours détenues et nous ne savons pas qui est mort et qui est vivant. »
Néanmoins, le commissaire européen sortant estime que « la réponse du gouvernement israélien majoritairement d’extrême droite est totalement répréhensible » et met en garde contre la situation humanitaire désastreuse dans les enclaves palestiniennes : « Nous sommes « chaque jour informés de nouveaux attentats à la bombe contre des personnes et des réfugiés ». camps. » Enfin, pour le candidat à la présidence de la commission, « les mouvements de population à Gaza se poursuivront pour toujours ». Pendant ce temps, « les gens n’ont plus accès à l’eau ni à la nourriture. »
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