Marie Toussaint, tête de liste EELV aux élections européennes, a critiqué la stratégie « ambiguë » du Parti socialiste et la politique « brutale » des Ansoumis lors d’une conférence de campagne électorale à Bordeaux samedi.
En présence de Marine Tonderia, secrétaire nationale du Parti de la protection de l’environnement, de l’ancien candidat des Verts à la présidentielle Yannick Jadot, et de Pierre Yurmik, maire de la ville où elle a grandi, les candidats ont d’abord évoqué « l’explosion de l’instabilité » en France. » et a condamné son retour en France. Il s’en prend aux « socialistes européens qui appellent au retour à l’austérité » pour « violation des normes du Pacte de stabilité » en Europe.
« Le vote socialiste est un vote qui parle d’écologie, emprunte le langage de l’écologie, mais au fond de ses choix, il continue de défendre un modèle qui nous pousse au mur (…) C’est le Canada Dry », a-t-elle déclaré. Devant environ 200 sympathisants et militants.
Près d’un mois avant le scrutin, les intentions de vote de Marie Toussaint étaient fixées à 6-8%, bien loin des 13,4% de Yannick Jadot aux élections européennes de 2019, et celui du PS-Place Publique est à quelques points de Rafael Glucksmann. , est populaire dans le vote de gauche.
« M. Rafael Glucksmann, c’est fondamentalement un excellent produit que vous mettez dans votre vitrine pour cacher ce qui reste de votre magasin », a-t-elle déclaré, ajoutant : « Le seul vote pour le climat et la justice est le « vote vert », je crois.
Mme Toussaint a dénoncé « l’esprit de division » de la gauche et du camp écologiste, et critiqué la « politique de la terre brûlée » de Jean-Luc Mélenchon, l’accusant d' »obscurcir » l’Europe en particulier. Mener la lutte contre le changement climatique.
« Vous choisissez de respirer sur les braises de la polarisation, d’ajouter de la tension à la tension, de la brutalité à la brutalité », a-t-elle déclaré au leader insoumis, ajoutant que sa stratégie était de « pousser la gauche en deux ». blocs » et « empêcher toute coalition qui pourrait faire disparaître l’union ». Un endroit sans lui.
Entre « l’ambiguïté formulée comme stratégie » et « la brutalité formulée comme politique », Mme Toussaint crée une « troisième voie » et « l’État providence européen comme projet face aux égoïsmes nationaux » propose une volonté de le faire. Opposé au « pacte vert » et au « pacte brun ».