David Lapartien a évoqué avec humour la visite du comité du CIO chargé du futur site des Jeux olympiques d’hiver de 2030 dans les Alpes françaises du 22 au 25 avril. « Il faisait très froid », a déclaré le président sur la scène de l’amphithéâtre, entouré des skieurs Marie Martineau et Johan Tabele. Il raconte une aventure au cours de laquelle il a glissé dans l’épingle qui mène à La Plagne parce qu’il ne chaussait pas de pneus neige, et a raté son hôtel à cause de la neige tombée sur la station de Savoie. « Nous avons bien démarré. Il va neiger », a souligné le président pour rassurer le Congrès.
« Marie Amélie[Le Four, présidente du CPSF]et moi défendons une vision du sport parfois différente des présidents de région hauts en couleurs », a poursuivi le dirigeant, ajoutant que Laurent, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, M. . Waukees et M. Renaud Mouslier ont été nommés. Le co-dirigeant de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est considéré comme un homme politique éminemment politique. « Les Alpes sont l’un des plus beaux endroits pour skier et sont comme des cartes postales aux yeux du monde. Nous voulons que les Jeux des Alpes de 2030 soient comparables aux Jeux d’été de Paris 2024 », a souligné Marie Martineau, double médaillée d’argent en nage libre. ski aux Jeux de Sotchi (2014) et de PyeongChang (2018).
En conférence de presse, David Lapartient a rappelé le débat en cours sur la gouvernance. Des associations comme Paris 2024, des groupements d’intérêt public (GIP) comme France 2023, des associations avec des conseils d’administration et de direction… «Il y a plusieurs scénarios.» «Il est envisagé que les élus «il y en ait eu pas mal des conversations vidéo entre nous, et en ce moment elles ont également lieu entre nos services pour arriver à la meilleure solution », a admis le responsable, ajoutant que la question a été discutée avec la commission exécutive du CIO. Il a souligné qu’il ne s’agit pas d’un problème. solution. Elle doit recommander au Congrès de voter en faveur des Alpes lors de ses sessions des 12, 13, 14 juin et 24 juillet. Elle s’appuiera sur un dossier « officiel » transmis par le promoteur de l’application entre mercredi et jeudi à 23h40.
Le site de snowboard est trop décentré
A-t-il encore des doutes sur le vote des membres du CIO réunis ce jour-là à Paris, 48 heures avant la cérémonie sur la Seine ? « Il reste encore quelques documents obligatoires, comme la garantie. Le président de la République a confirmé que l’Etat y participerait », a-t-il précisé. « Nous avons fourni les éléments et le CIO nous a demandé de répondre cette semaine et de clarifier certaines choses », a-t-il ajouté. Si une collectivité s’engage à financer des équipements, par exemple 20 % pour une nouvelle patinoire à Nice, elle doit préciser comment l’ensemble de l’infrastructure sera garanti. «C’est aussi ce qui nous différencie (par rapport à la Suisse et à la Suède, les deux autres candidats pour 2030), et cela tient à nos capacités de garantie», estime-t-il.
Concernant le plan du site, Marie-Amélie Le Fur a annoncé que le « concept a été renforcé » suite à la visite de la commission dans les Alpes. Quatre pôles étaient prévus, mais pour les JO, le site de snowboard prévu dans le Briançonnais était trop éloigné du centre, laissant les athlètes « isolés ». Pour cette raison, chaque équipe travaille sur une nouvelle répartition des sports paralympiques. Quant aux ruines de Val d’Isère, que les experts de la Commission n’ont pas visitées lors de leur voyage dans les Alpes, elles restent dispersées.
« En collaboration avec le CIO, une expertise a été recherchée sur la capacité de Courchevel-Méribel à accueillir toutes les épreuves programmées (ski alpin, saut à ski, combiné nordique) », a expliqué le patron du CNOSF. Il a souligné que : Une « mission d’expertise » d’experts indépendants est en cours en collaboration avec la Fédération Internationale de Ski. Le rapport soumis « nous permettra d’examiner cette question de manière objective, en collaboration avec les présidents régionaux, les pays et le CIO, et de déterminer si la carte doit être ajustée », ont conclu les dirigeants.