Lundi 6 mai, l’armée israélienne a appelé les Gazaouis vivant à l’est de la ville de Rafah à rejoindre une « zone humanitaire élargie » après des mois de menaces israéliennes de lancer une offensive militaire majeure, a-t-elle indiqué.dit dans déclaration. « Les appels à une relocalisation temporaire vers des zones humanitaires seront communiqués par le biais d’affiches en arabe, de messages SMS, d’appels téléphoniques et de diffusions dans les médias », a-t-elle indiqué. sur.
L’armée israélienne a assuré que son opération d’évacuation était temporaire et qu' »environ 100 000 personnes (…) ont été immédiatement » concernées. « Nous avons lancé une opération à échelle limitée pour évacuer temporairement les personnes vivant dans l’est de Rafah », a déclaré un porte-parole militaire lors d’une conférence de presse. « Il s’agit d’une opération à grande échelle », a-t-il réitéré. » « Ce plan d’évacuation vise à éloigner les civils du danger », a ajouté le porte-parole militaire, ajoutant : « Notre objectif est de combattre le Hamas, pas la population de Gaza ».
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Des habitants de Rafah ont déclaré à l’AFP que certains avaient reçu des messages vocaux les invitant à partir, et d’autres avaient reçu des SMS contenant des cartes leur indiquant où aller. Dans un communiqué de presse, l’armée a indiqué avoir « étendu la zone humanitaire jusqu’à al-Mawasi », à environ 10 kilomètres de Rafah, où se trouvent « un hôpital de campagne, des tentes et un nombre croissant de nourriture, d’eau et de fournitures médicales ». » « Il y en a », déclare-t-il. D’autres habitants ont souligné un tract affiché dans la matinée dans l’est de Rafah, avertissant que « ceux qui restent dans la zone risquent leur vie et celle de leurs familles ».
Peu plus tôt, l’armée israélienne avait déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que trois soldats avaient été tués et 12 autres blessés par des roquettes tirées dimanche par les forces armées du Hamas près de Kerem Shalom, un point de contact clé. Aide humanitaire d’Israël à la bande de Gaza. Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont revendiqué la responsabilité de la fusillade et Israël a fermé un carrefour utilisé pour acheminer l’aide à Gaza. L’armée israélienne a annoncé lundi matin avoir intercepté « des drones ennemis volant vers Israël ».
L’attaque à Gaza se poursuit
Des Palestiniens évacuent la ville de Rafah, dans la bande de Gaza, le 6 mai 2024.Hatem Khaled/Reuters
Craignant une effusion de sang parmi les civils, les capitales et les organisations internationales s’opposent à l’opération annoncée par Israël, qui estime indispensable que ses troupes entrent dans Rafah pour anéantir le dernier bataillon du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Selon l’agence de presse palestinienne WAFa, le président de l’Autorité palestinienne a déclaré : « Nous appelons le gouvernement américain à intervenir pour mettre fin à ce génocide, et nous avertissons qu’il aura des conséquences dangereuses. » Il a également déclaré qu’il y aurait un augmentation des consultations « intensives ». Partenaire sur ce sujet.
« Nous avons clairement fait connaître au gouvernement israélien notre position sur une invasion terrestre à grande échelle de Rafah, et le président s’entretiendra avec le Premier ministre. » [israélien] aujourd’hui », a annoncé lundi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
Le gouvernement allemand a exhorté à ne pas compromettre les discussions sur un éventuel cessez-le-feu. La porte-parole du ministère allemand de la Défense, Catherine Deschauer, a déclaré : « Toutes les parties doivent faire le maximum d’efforts pour fournir autant que possible des fournitures humanitaires à la population de Gaza et parvenir à une situation dans laquelle les otages puissent être libérés. » Dans la foulée, la France a rappelé sa « ferme opposition à l’attaque israélienne sur Rafah ». Josep Borrell, le chef des affaires étrangères de l’Union européenne, a jugé « inacceptable » l’ordre d’Israël d’évacuer Rafah.
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Selon les Nations Unies, environ 1,2 million de personnes, dont la plupart ont été déplacées par les combats, se sont entassées à Rafah, une ville située à la limite sud de la bande de Gaza. Les forces israéliennes ont poursuivi leurs attaques tard dans la nuit et tôt le matin sur le territoire palestinien de lundi à mardi, tuant 16 personnes de deux familles à Rafah et dans ses environs, dans le sud de la bande de Gaza.dans TweeterL’agence des Nations Unies chargée d’aider les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré avoir refusé l’évacuation et a déclaré : « Les attaques militaires israéliennes à Rafah signifient davantage de souffrances et de morts pour les civils. (…) L’agence Nous maintiendrons notre présence à Rafah et continuerons à apporter un soutien vital à notre peuple.
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Les efforts d’Israël et du Hamas pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza se heurtent à une rigidité croissante des deux côtés, les médiateurs internationaux appelant à une « réunion d’urgence » au Qatar lundi pour mettre fin à l’impasse après sept mois de guerre. que des efforts seront déployés pour résoudre le problème.
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