« Giorgia Meloni est la première ministre de ce pays, mais la situation de l’immigration n’a pas changé. » L’argument avancé par la députée Annalisa Tardino à Breizh-info il y a quelques jours n’est pas dénué de fondement.
En effet, en début de semaine, l’île italienne de Lampedusa a enregistré de nouvelles arrivées de migrants clandestins entre le 27 et le 28 mai.
Le 27 mai, une cinquantaine de migrants ont vu leur bateau saisi par un navire de la police maritime et ont débarqué sur l’île. Ces immigrants illégaux étaient principalement des Bangladais, des Égyptiens et des Syriens qui affirmaient avoir traversé par voie maritime depuis les côtes libyennes.
Nouvel afflux d’immigrants à Lampedusa
Après leur arrivée, les 50 migrants ont été emmenés au logement Contrada Imbriacola à Lampedusa, qui avait été vidé de ses locataires quelques heures plus tôt sur ordre de la province d’Agrigente (Sicile).
Le même jour, le 27 mai, 93 autres immigrants illégaux ont débarqué sur les côtes de l’île italienne à bord de trois bateaux. De leur côté, ils ont appareillé depuis la Tunisie. L’agence de presse italienne Ansa a rapporté que de nombreux migrants étaient des mineurs et que beaucoup venaient d’Égypte, du Soudan, de Syrie et de Tunisie.
Quelques heures plus tard, dans la nuit du 27 au 28 mai, un nouvel afflux de clandestins se produit, avec l’arrivée de 143 personnes réparties sur quatre bateaux.
L’immigration en Italie ne diminue pas suffisamment
Après le traitement du dernier de ces migrants, 289 personnes ont été hébergées au centre d’hébergement de Lampedusa aux premières heures du 28 mai. Sur ce total, six étaient présentés comme « mineurs non accompagnés ».
Le même jour, à Rome, l’état d’urgence national a été prolongé de six mois en raison d’une « augmentation inhabituelle du nombre de personnes infectées », selon une décision du Premier ministre Giorgia Meloni et du ministre de la Protection civile Nero Mussi publiée dans le journal officiel du 28 mai. Il a été montré que Un flux d’immigrants entrant dans le pays par la route méditerranéenne. »
Cette mesure rappelle que « l’état d’urgence est adopté pour faire face à des situations dont l’intensité et l’ampleur nécessitent le recours à des mesures et à des pouvoirs extraordinaires ».
Lundi 27 mai, Giorgia Meloni a annoncé que depuis le début de l’année 2024, les débarquements de migrants clandestins en Italie ont « réduit de près de 60 % » par rapport à la même période de l’année dernière.
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