Alors que la flamme olympique poursuit son voyage à travers le pays depuis Marseille, la France célèbre le sport et les valeurs olympiques d’amitié, d’excellence et de respect. La chance mais aussi le respect, c’est ce qui manquait au Havrais Yabe Cahed pour choisir son relayeur olympique. Le médaillé d’argent de l’épreuve de cyclisme sur piste de Moscou en 1980 s’estime oublié par sa ville et ne parvient toujours pas à digérer sa déception.
Né en 1957 à Sainte-Dress, commune limitrophe du Havre, Yaveh Cahd est incontestablement une célébrité dans le monde sportif local. Dans les années 1980, il rapporte à la France et à la ville de nombreux titres. En 1979, il est champion du monde de tandem avec Franck Lépine, double champion de France de vitesse et de kilomètre à quatre reprises (1978, 1979, 1980, 1981), et médaillé de bronze au Championnat du monde professionnel individuel de vitesse. Il a gagné à Leicester en 1982 et à Barcelone en 1984, et a remporté une médaille d’argent à Zurich en 1983. Mieux encore, une médaille d’argent en vitesse individuelle à Moscou en 1980.
« J’ai eu la chance de remporter deux médailles, mais je n’ai pas eu de chance dans la course du kilomètre lorsque ma roue a patiné au premier virage. Pendant ce temps, j’ai battu un ancien champion olympique pour atteindre la finale du sprint que j’ai perdu contre un Est. Joueur allemand dans un sprint que je n’avais jamais vu auparavant. J’ai encore quelques regrets. C’est la vie, surtout dans le sport. C’était génial de remporter une médaille. Surtout à cette époque, la France n’arrivait pas à remporter beaucoup de victoires à cause du petit. nombre de compétitions et l’influence de la guerre d’Afghanistan (NDLR : les Jeux de Moscou ont eu lieu en raison de l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique en 2019. Boycottés par les Américains et de nombreux autres pays en 1979), nous avons concouru sous drapeau neutre, mais cela ne nous a pas empêché de faire un tour de piste avec un drapeau tricolore offert par les spectateurs. »
« Ma première priorité était l’athlète. »
« Les JO sont un événement important qui rassemble les meilleurs athlètes du monde dans chaque domaine. J’en rêvais depuis que je suis enfant », rappelle l’athlète havrais. Il est ensuite devenu professionnel avec les équipes Peugeot, Esso et Michelin, ne faisant qu’une seule apparition olympique. » C’est pourquoi le relais de la flamme olympique lui tenait à cœur, et pourquoi ne pas avoir été sélectionné lui laisse un sentiment amer. Jusqu’au bout, Jabe Cahed a cru que sa ville se soucierait de lui. C’est la plus grande conférence au monde et la priorité numéro un pour moi, ce sont les athlètes et cela me choque. »
« Cela dit, je me console de ne pas être le seul ancien athlète de haut niveau, car parmi eux, le médaillé d’or de la Triple Couronne Pierre Trentin, le champion olympique de Sydney 2000 Arnaud Tournan et même Alain Tournan. Parce qu’il faut même oublier Bondu. Je dis que notre discipline est un peu négligée, sauf pendant les Jeux olympiques, parce qu’on rapporte des médailles. » Je suis surtout en colère contre ma ville. À part le nageur Hugues Dubosc, ce qui n’est pas une surprise, ils ont aussi exclu les Paralympiques. médaillés. La ville m’a demandé de faire partie de la garde d’honneur. Ce n’est pas une exagération, mais cela ne semble pas logique.
« Eh bien, je ne suis pas surpris », a conclu Yave Kahard. Le Havre n’est pas une ville très active sur le plan sportif, comme en témoignent le stade d’athlétisme et le vélodrome. Mais je suis vraiment déçu car je ne regarderai plus les JO en France. Nous ne sommes pas Los Angeles. Cela aurait été un régal. Ce n’est pas grave, je vais rencontrer des enfants de trois écoles, parler des Jeux olympiques et leur montrer leurs médailles. C’est incroyable aussi ! Après cela, j’ai été invité à deux reprises par la fédération à regarder les JO à la télévision. Car sans aucun doute, Paris 2024 sera formidable. »