Il a été annoncé comme l’une des stars des JO de Paris, et Noah Lyles compte bien profiter de ces JO pour assumer pleinement sa place de nouvelle star mondiale de l’athlétisme. L’Américaine, sprinteuse hors pair et grande fan d’Usain Bolt, vise un quatrième titre olympique au Stade de France, notamment sur la distance reine du 100 mètres.
Lorsqu’il est en piste, on ne le voit souvent que lui, alors quand Noah Lyles a raté Monaco le 12 juillet, il était le seul à le voir, dont le Français Ryan Zeze. Malheureusement, il n’était pas là, c’est ça, c’est ça le combat. » Ryan Zeze est motivé : « C’est le champion du monde, donc on veut toujours jouer contre les meilleurs ! »
Lyles, champion du monde du 100 m et du 200 m à Budapest l’année dernière, a impressionné même ses rivaux les plus féroces. Le Botswanais Lesile Tebogo, qui a terminé deuxième sur cette distance l’année dernière, aime voir en lui une source de motivation. Je sais juste qu’il m’impressionnera toujours, même si cela ne m’empêche pas d’essayer de le battre. » A Budapest, Tebogo a qualifié Noah Lyles de génie. Nous n’avons que des amis sur la piste, c’est comme ça que nous nous définissons. »
Noah Lyles est un athlète qui a déjà remporté six titres de champion du monde, même s’il y avait encore place à l’amélioration au début.
Noah Lyles, extraverti
Fan inconditionnel d’Usain Bolt, il est synonyme de spectacle pour l’athlète. Il n’a pas peur de se moquer de ses adversaires et, en dehors du parcours, il se revendique artiste, dessinant et rappant.
Ce n’est pas un hasard si Netflix l’a choisi comme l’un des héros d’une nouvelle série sur le sprint. Théo Andang est un spécialiste du 400 m et un grand fan du personnage. « Je pense qu’il va faire passer l’athlétisme à un niveau supérieur. Je ne pense pas que ce serait une mauvaise idée de ‘NBA-ifier’ l’athlétisme. C’est cool parce que ça attire l’attention. »
Lors de la dernière réunion pré-olympique à Londres, Lyles a couru cette fois en 81/9 secondes, établissant un record personnel avec pour seul rêve un titre olympique. Le natif de Floride compte sur sa foi, mais il n’a jamais été aussi rapide à 27 ans. « Ce sont des moments comme celui-ci qui me font prier pour être numéro un sans penser à autre chose. Croyez-moi, je suis à Paris pour que ce moment se réalise. »
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D’un enfant souffrant d’asthme et de dépression à un champion du monde
La pression des JO semble avoir activé Noah Lyles, et s’il gagne à Paris, ce sera une immense revanche sur sa vie. À l’âge de 6 ans, il souffrait d’asthme et fut hospitalisé à plusieurs reprises. Dyslexique, il a également connu plusieurs épisodes dépressifs, qu’il évoque dans un documentaire réalisé par la télévision américaine.
À Budapest l’année dernière, il a pleinement accepté sa vulnérabilité. « Je veux que les gens qui regardent ce documentaire pensent : ‘Oh, Noah Lyles, il n’est pas seulement cool sur la piste, il est cool dans la vie, il est une source d’inspiration…' », a-t-il déclaré. Non seulement il court vite, mais il aussi. a une grande personnalité !
Il faudra scruter son entrée dans le circuit du Stade de France, où il pourrait remporter quatre titres olympiques. Si son pari est payant, Noah deviendra une légende du sport et un digne successeur d’Usain Bolt.
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