Onze athlètes sénégalais participeront aux JO de Paris, dont le judoka Mbagnik Ndiay, qui vit en France depuis plusieurs années. Il a déjà remporté quatre fois les Championnats d’Afrique et concourt dans la catégorie des plus de 100 kg, ce qui en fait sa deuxième participation olympique après les Jeux de Tokyo, où il a perdu au premier tour contre le n°1 mondial. Mbagnik est arrivé avec sa famille en juin pour reprendre des forces en vue de la dernière ligne droite de Dakar, là où tout a commencé. Toutefois, les conditions de formation sur le terrain ne sont pas optimales.
De notre correspondant à Dakar,
Lors de son dernier jour au Sénégal, Mbagnik Ndiay est venu saluer des jeunes judokas qui s’entraînaient pour s’inscrire dans une académie de judo. D’une voix douce, Colossus a humilié les enfants et leur a rappelé les valeurs du judo. »
Mbagnik a été initié au judo à l’âge de cinq ans. Il habitait à côté du Dojo National au Plateau, au centre-ville de Dakar. « J’ai entendu les judokas crier depuis chez moi, alors je me suis dit : Pourquoi tu n’irais pas voir comment c’est ? » J’y suis allé et j’ai fait pression sur mes parents pour qu’ils me laissent faire du judo. Ils m’ont emmené là-bas et je ne me suis jamais arrêté. »
Installé en France depuis 2019, il est indispensable pour lui de retourner au Sénégal pour effectuer une partie de sa formation. «À chaque JO, il est important de prendre sa température et de rentrer chez soi pour recevoir les instructions de l’entraîneur de son club.» Il me regardait très jeune. »
Son entraîneur sénégalais est Abdou Karim Seck, qui le connaît depuis ses débuts et l’a accompagné vers plusieurs de ses victoires, dont quatre titres de Championnat d’Afrique. « Il y a tellement de souvenirs. Parfois, il nous rend heureux sur le tapis. Quand il a remporté la médaille d’or aux Championnats d’Afrique, quand il est monté sur le podium et que nous avons chanté l’hymne national, ce n’était pas vrai », a-t-il ajouté. se souvient l’entraîneur, qui sera avec lui à Paris pour ses deuxièmes JO.
Le frère cadet de Mbagnik Ndiayi, Sario, est également judoka.
Et pour sa dernière formation à Dakar, Mbagnik peut aussi compter sur son jeune frère Sario, qui l’a suivi au judo et a remporté plusieurs médailles. « Je suis plus fort que lui », rit-il. « On s’entraîne ensemble matin et soir, c’est mon ami. On partage tout et on dort dans le même lit. Il est à mes côtés, me soutient et me donne des conseils, je suis vraiment content de te voir faire ça.»
Saliou n’entre pas dans la catégorie de Mbagnik, combattant en dessous de 81 kg, et Mbagnik n’a pas seulement la catégorie de poids mais aussi l’infrastructure pour combattre au Sénégal depuis la destruction du Dojo National en 2023. . « Ce dojo représente tellement de choses dans le sport sénégalais. Il a donné naissance à près de la moitié des champions d’Afrique tous sports confondus. Et d’être démoli ainsi, sans dojo de remplacement. « Avec le recul, c’est quand même décevant », regrette-t-il.
Mbagnik part compléter sa formation en Espagne. Son jeune frère Sario le suivra de loin. « A la télé. J’espère qu’il reviendra avec une médaille, Inchallah. Nous sommes fiers de lui. »
L’objectif de Mbagnik est de remporter sa première médaille aux Jeux olympiques de Paris et sa première médaille d’or en quatre ans aux Jeux olympiques de Los Angeles.
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