Paris 2024…à Reykjavik. La télévision publique islandaise RÚV utilise la technologie de saisie sur écran vert pour transporter les athlètes participant aux Jeux olympiques sur le plateau de diffusion. L’émission olympique de dimanche a attiré l’attention lorsque le nageur Anton Mackie a été interviewé en utilisant cette méthode lors de son premier 100 m brasse dans la série. Par la suite, le nageur a pu sourire et donner des interviews « sur le plateau » alors qu’il se trouvait à des milliers de kilomètres.
🇮🇸 RÚV utilise la technologie des hologrammes pour interviewer des athlètes islandais à Paris lors de la couverture olympique filmée à Reykjavík.
Hier soir, le nageur Anton McKee a été le premier à participer à cet entraînement. https://t.co/Vg1U2Jb7Qc pic.twitter.com/UZsY6dhVlI
— Guillaume Roufet🇩🇪🇦🇹🇨🇭 (@GRoufet) 28 juillet 2024
Plusieurs médias utilisent déjà cette technologie pour interviewer des athlètes. Par exemple, en 2020, en pleine pandémie de COVID-19, Eurosport a utilisé un studio virtuel appelé « Cube » pour « téléporter » Novak Djokovic et Karolina Pliskova.
Eurosport a lancé aujourd’hui un nouveau Cube pour la couverture de l’US Open. J’étais ravi d’être la tête de série n°1. @kapliskova En tant que premier invité de Mixed Reality Studio @babschet Après sa victoire au premier tour. pic.twitter.com/MC5Wrk6g7i
-Warner Bros. Découverte Sports Europe (@WBDsports) 31 août 2020
Il s’agit d’une technique également utilisée par M 6 lors de l’Euro 2016, où plusieurs joueurs de l’équipe de France apparaissaient sur le plateau pour des interviews d’après-match. Une formidable technologie rendue possible par les principes de la réalité augmentée. Il s’agit d’une technologie qui permet l’intégration d’éléments virtuels 3D dans un environnement réel.
De nombreuses raisons pourraient être invoquées pour justifier le recours à cette technologie attractive, comme l’avantage économique, l’innovation, la stratégie promotionnelle ou encore la lutte contre le coronavirus à un moment donné.