Le Stade Toulousain s’est imposé 49-18 face au Stade Français ce dimanche soir à l’issue de la 23ème journée de Top 14. Découvrez le meilleur et le pire de cette conférence.
hauts
Willis, le gratteur infatigable
Mais que fait Jack Willis ? Infatigable gratteur et plaqueur, il est littéralement partout sur le terrain. Que ce soit en attaque où il apporte toujours son soutien et pousse l’équipe vers l’avant ou en défense où il tacle de toutes ses forces et gratte encore quelques ballons ce soir. Si Toulouse a été si fort cette saison, c’est aussi grâce au troisième trio anglais. Joueur exceptionnel et complet, il se démarque en tant qu’individu malgré la présence de deux joueurs tout aussi grands que Cross et Luma dans sa troisième ligne. Avec un troisième trio comme celui-là, Toulouse le voit venir.
Graou-Mallia, doublure de luxe
Oui, ces deux-là sont effectivement des sous-classes. remplacement. En tout cas, quel beau mariage la combinaison Graou et Maria ! Ils ont su dès le début fermer les yeux et faire le bon choix. Dès le premier essai, la passe aux jambes de Maria était incroyablement précise. Comme pour la plupart de ses choix et initiatives. Graou est propre, rapide et montre parfois même des preuves d’expériences que nous ignorions. Les deux joueurs ont su diriger avec brio l’attaque toulousaine, avec l’aide du très fort Ramos, pour gagner des points bonus face à la meilleure défense du Championnat. Même sans Dupont et Ntamak, Toulouse reste la meilleure équipe offensive du Championnat.
ailes de toulouse
Le duo Capozzo et Rebel a brillé dans une première mi-temps intense. Lebel s’est senti bien dès le début du match après avoir repris la bougie à Thomas Ramos. Il lui a fallu moins de 10 minutes pour inscrire son premier essai avec une passe dans les pieds de Maria. Capozzo a rapidement mis en valeur Cane avec quelques actions offensives pour Toulouse. Avant le recours collectif menant au deuxième test toulousain. Accélérez pour rentrer à l’intérieur. Simple et efficace. En seconde période, bien que peu décisifs, ils ont continué à créer du danger et à déséquilibrer l’équipe. Et Toulouse pourrait aussi faire appel à Kinghorn, Delibes, Bitunyata et Maria…
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flops
La défense parisienne domine
Difficile de ne pas parler de la défense du Stade Français… Ils avaient dès le coup d’envoi la meilleure défense du Championnat et les murs face à Toulouse Bandelillas se sont vite effondrés. Dans le jeu ouvert, comme lors du premier essai, et lors du jeu précédent, les visiteurs semblaient dépassés. Parfois en retard ou tout simplement en infériorité numérique, ils n’ont jamais défié les attaques toulousaines. Et c’est un match qui pouvait faire mal à la défense, qui avançait avec confiance, une des forces de cette équipe. Le match de la semaine prochaine contre l’UBB sera un véritable test pour une autre attaque exceptionnelle en Championnat.
Perte de concentration à Toulouse
C’est le point noir marqué par Hugo Mora durant le match. Toulouse avait toujours le dessus et défendait bien, encaissant deux essais trop facilement. Le premier intervient après une belle séquence offensive des Parisiens et un penalty mérité près de la ligne d’essai. Fillou, Payres Blanques joue immédiatement un penalty et marque un essai en force alors que les Toulousains n’ont pas tous été remplacés. Certains perdent même tout intérêt pour l’action. Le second est probablement plus problématique. Après l’expulsion de Paris, l’équipe toulousaine n’a pas réussi à reprendre le contrôle du ballon. Cela finit par faire le jeu de Joris Segons, qui n’a plus qu’à percer une défense mal placée et jouer un face-à-face classique avec Lester Etienne. Les deux tests ont été trop faciles pour Paris. Hugo Mora et ses hommes devront corriger leurs erreurs avant la finale de la Champions Cup face au Leinster (15h45 le 25 mai).
Pourquoi Segons a-t-il un jeu de jambes si lourd ?
En première période, lorsque Paris a eu sa chance, l’ouvreur parisien Joris Segons a abusé de son jeu au pied dans le dos de la défense toulousaine. En effet, la défense toulousaine était en place et Paris ne parvenait pas à se créer une avance sur la ligne d’avantage. Cependant, une fois le troisième acte rempli de Maria et Ramos et l’on a appris la force de la contre-attaque haut-garonaise, la tâche semblait compliquée. Et cela parce que les Parisiens n’ont jamais mis la population locale en danger avec des attaques de position et ont remis trop de ballons et de munitions à l’ennemi. Alors, choix tactique ou simple preuve d’une équipe sans solution, on ne le saura jamais, mais le score s’est finalement soldé par 49-18.