Le dernier remaniement initié par le président de la République marque le retrait de ministres de la société civile et, bien sûr, la promesse originelle du macroïsme. Même si l’establishment politique ne semble plus capable de comprendre les attentes de la société et de proposer un nouveau contrat social, et se révèle paralysé et impuissant à comprendre les aspirations des Français, il y a encore de nouveaux visages en politique. accueillir le arène politique. En effet, la disparition de la société civile au sein du gouvernement affaiblira encore davantage la démocratie.
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Nous devons encore créer les conditions qui garantissent l’entrée réussie de la société civile aux postes de pouvoir. Car la politique n’est pas seulement un engagement, mais aussi un métier, avec ses normes, ses coutumes et ses particularités. Former des citoyens désireux de participer est donc fondamental pour éviter les pièges des novices invisibles et des législateurs chaussés théorisés par le sociologue Etienne Orion.
Depuis 2017, un certain nombre d’icônes de la société civile ont été nommées à des postes ministériels, mais beaucoup manquent de préparation et d’attentes, ne savent pas comment diriger le gouvernement, n’ont pas suffisamment d’alliés politiques ou ne comprennent pas les politiques. à cause de Symbolisant les attentes françaises en matière de communication politique. Bref, ils n’étaient pas formés au métier politique.
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Mais cette société civile est plus que jamais indispensable, notamment en réponse à la crise politique que nous traversons. Ce n’est que si les partis politiques et les associations de formation à l’engagement politique prennent leurs responsabilités qu’ils pourront diriger ce destin.
résultat d’un rapport de force
La mission politique disparaît. Le nombre de citoyens participant à la politique, aux élections locales et parlementaires, est en constante diminution. Un nombre croissant d’élus locaux ne remplissent pas leurs fonctions et sont victimes de violences et de difficultés dans l’exercice du pouvoir local. Certes, la société civile est pleinement engagée dans les changements climatiques, les mouvements pour la justice sociale et même les luttes féministes, mais elle doit désormais trouver sa place dans le monde de la politique partisane.
Victor Hugo a dit : « C’est au peuple de préserver la démocratie qui est la patrie de la France. » C’est l’heure ! C’est l’une des missions du parti politique désormais orphelin. Comme le rappelle la politologue Nathalie Etuin, accompagner cette renaissance vers l’engagement politique en recréant d’authentiques écoles de formation dignes de ce nom, capables de former des militants et des cadres. Un moment « d’unification de l’identité collective ».
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