Le journal de l’Elysée a indiqué mardi que le président Emmanuel Macron « surveille de près la situation » pour éviter l’extradition vers le Japon du militant anti-chasse à la baleine, Paul Watson, arrêté au Groenland et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international. le gouvernement intervenait dans
Le président Emmanuel Macron « surveille de près la situation » et « intervient auprès des autorités danoises » pour éviter l’extradition du militant anti-chasse à la baleine Paul Watson vers le Japon, a rapporté mardi l’Elysée. Le militant américano-canadien de 73 ans et fondateur de l’ONG Sea Shepherd vit depuis un an en France. Conformément à un mandat d’arrêt international émis par le Japon, il a été arrêté sur le territoire autonome danois du Groenland et détenu jusqu’au 15 août. La décision concernant son extradition devra être prise par le ministère danois de la Justice.
Des groupes environnementalistes ont appelé lundi le président de la république à intervenir auprès du Premier ministre danois « pour obtenir sa libération immédiate ». Une pétition en ligne intitulée « Emmanuel Macron doit exiger la libération de Paul Watson » a rassemblé mardi plus de 388 000 signatures.
Un avocat déclare que le mandat d’arrêt est « illégal »
Les militants ont été arrêtés dimanche à bord du navire, qui venait d’accoster à Nuuk, la capitale du Groenland, pour faire le plein en vue d' »intercepter » un nouveau navire-usine baleinier japonais dans le Pacifique Nord, selon un communiqué du capitaine Paul Watson (CPWF) de la fondation. ). On dit que cela a été fait. communiqué de presse. Le Japon est l’un des trois derniers pays au monde, avec la Norvège et l’Islande, encore engagé dans la chasse commerciale à la baleine.
Selon le CPWF, Paul Watson a été arrêté sur la base d’une notice rouge d’Interpol pour des actions passées en Antarctique. « Le mandat d’arrêt du Japon est illégal. Il viole tous les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme », a déclaré à l’AFP François Zimeray, l’un des avocats de Paul Watson. Paul Watson était recherché par le Japon pour avoir causé des dommages et des blessures lors de deux incidents impliquant des baleiniers japonais dans l’océan Antarctique en 2010.