Valérie Pécresse a exhorté la région à approuver une nouvelle subvention de près de 400 000 euros pour l’établissement, qui a été arrêté en janvier suite à des informations faisant état d’abus tandis que la ville de Paris a retiré tout financement recommandé.
Malgré la polémique, il n’est pas question de mettre fin aux subventions aux établissements privés. Ce mercredi 29 mai, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a été accusée de plusieurs abus, principalement homophobes, au lycée Stanislas, financé en grande partie par des fonds publics. un nouveau financement pour l’école.
S’exprimant devant les élus du conseil régional jeudi, Valérie Pécresse s’est dite « complètement soulagée » par les conclusions du panel académique concernant les dysfonctionnements constatés dans cet établissement privé catholique de Paris, ajoutant que la subvention recommandait de voter pour l’or. Elle a déclaré que ce « forfait scolaire de jour » peut couvrir les coûts matériels (coûts des services publics, coûts d’éclairage, etc.) et les coûts de main-d’œuvre (frais de gestion, coûts d’entretien), et pour les gouvernements locaux, il sera utile dès le démarrage du système. Elle a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’une dépense « obligatoire ». L’établissement est reconnu par le pays. Stanislas recevait 1,3 million d’euros pour l’année universitaire 2022-2023. L’établissement a également reçu la somme astronomique de 487 000 euros de subventions volontaires de la région en 2023, selon les experts.
Les partis d’opposition ont voté en faveur de la suspension de l’enveloppe d’environ 400 000 euros. « En janvier, juste après la publication du rapport, nous avions promis d’interroger le recteur de l’académie de Paris avant de verser de nouveaux fonds publics au lycée Stanislas. Cette promesse n’a pas été tenue », a déclaré Valérie Pécresse à propos de la conseillère du Parti communiste Céline Marize. a répondu à l’AFP.
« Différences dans l’application des contrats d’association »
Dans un rapport rendu public en janvier, le ministère de l’Éducation nationale a identifié des « anomalies dans l’application du contrat d’association » entre l’établissement et l’État, notamment l’obligation de suivre un cours de catéchisme, qui n’est pas prévue par la loi. Le rapport note également que « certains catéchistes ont exprimé des convictions personnelles qui vont au-delà de la position de l’Église catholique, par exemple sur l’avortement », ou que « l’homosexualité pourrait être criminalisée ».
Valérie Pécresse a indiqué mercredi que le bénévole qui avait tenu ce propos, qui pourrait être incriminé pour homophobie, avait été « immédiatement sanctionné et expulsé de l’école ». L’ancienne candidate LR à l’élection présidentielle a également affirmé que « le fonctionnement normal de Parkourup a été rétabli », que « un règlement intérieur jugé excessivement discriminatoire en matière de genre a fait l’objet d’une révision complète », ou encore que « le Catéchisme a été révisé ». » « Le nombre de fois a été réduit. » Elle se distingue clairement de l’ère de la culture populaire en matière de questions religieuses.
Une des plus grosses enveloppes de la région pour un lycée privé
« Cette région a été exemplaire dans son devoir de vigilance dans la lutte contre le sexisme et l’homophobie », a jugé Valérie Pécresse. « Toutes ces décisions nous donnent une totale tranquillité d’esprit quant à la mise en œuvre des recommandations du rapport d’inspection et nous amèneront à proposer demain un vote sur le solde du package à temps plein pour le lycée Stanislas », a-t-elle déclaré. conclu. Céline Marize a réagi en déclarant : « J’ai encore des doutes sur l’authenticité de ses propos », et Valérie Pécresse a décrit « toutes les démarches » qu’elle a pu entreprendre « depuis la première alerte en juillet 2022 ». ça à lui. « Elle ne m’a rien envoyé donc je n’ai aucune preuve », a-t-elle affirmé.
Le 31 janvier, la région a déjà voté la première enveloppe de 917 000 €, ce qui en fait le plus grand lycée privé de la région. A l’inverse, la Mairie de Paris a annoncé en janvier qu’elle cesserait de financer l’École Stanislas, dans l’attente d’une « clarification » de l’État.