« Les écrans publicitaires télévisés sont remplis à 96 % », affirme le directeur général de la Fédération UDM, qui compte 250 membres. Selon lui, la publicité a encore de beaux jours devant elle avec l’essor des plateformes de streaming.
Date de publication 2024/04/25 12:56 Date de mise à jour 2024/04/25 12:58
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Jean-Luc Chetri, directeur général de Marc Alliance. (Radio France)
Jean-Luc Chetrit est directeur général de l’Union des Marques, une association représentant 250 entreprises et environ 1 600 marques. Son rôle est de représenter et d’accompagner les entreprises du secteur des communications, quels que soient leur taille ou leur secteur, pour optimiser leur image auprès du public.
Polémique autour de la promotion du livre à la télévision
La publicité est désormais au centre de la bataille entre la télévision et les plateformes de streaming. C’est également la racine de la révolte de la communauté de l’édition littéraire contre l’approbation provisoire de la publicité télévisée pour des livres auparavant interdits. L’expérimentation, initiée par la ministre de la Culture Rashida Dati, ne bénéficiera qu’aux grandes maisons pouvant se permettre les écrans, selon certains éditeurs. Ils estiment que cette opération ne fait que promouvoir des auteurs connus qui n’ont pas forcément besoin de promotion. Cependant, cette expérience s’inspire de celle qui a débuté il y a deux ans dans les salles de cinéma. Contrairement aux attentes, cela n’a pas seulement profité aux superproductions. « La publicité télévisée a l’avantage de toucher une très large audience dans des zones reculées, explique Jean-Luc Chétri. « Il existe désormais un marché publicitaire très vaste et un certain nombre de solutions numériques, comme TikTok Book Talkers, qui ont permis aux petits éditeurs de faire de la publicité à la télévision », a-t-il poursuivi.
L’UDM ne s’inquiète pas de l’avenir des médias traditionnels
« La publicité à la télévision fonctionne. Les écrans publicitaires TV sont remplis à 96%, c’est pourquoi les annonceurs continuent de considérer la télévision comme un média très puissant, homogène et de qualité. »Jean-Luc Chetri se réjouit.
Un avantage de la télévision est aussi que l’audience peut être mesurée par des organismes indépendants comme Médiamétrie. Recherche sur l’utilisation de la confiance. Les plateformes devraient être conformes d’ici la fin de l’année ou début 2025. Aujourd’hui encore, il est très difficile de comparer les écrans publicitaires entre eux car ils ne sont pas identiques. Mandat et audience ne sont pas de même nature, des travaux sont donc en cours pour harmoniser les départements. Selon lui, il s’agit d’un tournant très attendu. « Nous découvrirons combien de personnes regardent ce type de contenu, et les annonceurs attendent cela avec impatience. »
La télévision linéaire ne perd pas son élan face aux plateformes. En fonction de l’application, nous pouvons nous adapter et commencer à travailler dessus. « De nouveaux écrans apparaissent qui nous permettent d’offrir une gamme plus large de produits et d’éliminer le besoin d’explorer le monde potentiellement moins sécurisé de la vidéo et du numérique », dit-il. « Je ne crois pas à une compétition effrénée entre plateformes linéaires et streaming. Je ne crois plutôt pas à une compétition effrénée entre plateformes linéaires et streaming. Je préférerais aller vers un modèle où tous ces acteurs finissent par rejoindre le même modèle et proposer des contenus sécurisés et de qualité. Nous pensons qu’il y a une opportunité de progrès avec ce modèle », conclut Jean-Luc Chétri.
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