La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Verbock (Parti Vert) envisage la possibilité que son pays rejoigne une force internationale pour protéger la bande de Gaza, à la demande de la Ligue arabe.
À la mi-mai, la Ligue arabe a appelé à la création d’une Force de protection des Nations Unies pour la bande de Gaza. Bien qu’au départ réticente à l’idée d’un cessez-le-feu, Mme Birbock souligne aujourd’hui la possibilité d’une participation allemande.
« Si nous avons besoin d’une force de protection internationale maintenant pour parvenir enfin à la paix, alors c’est aussi notre mission », a-t-elle déclaré lors de la conférence du Parti Vert samedi 1er mai.
Le ministre a déclaré que la paix au Moyen-Orient exige plus que la reconstruction, ajoutant qu’il devrait être clair que la paix dans la région doit être recherchée de la même manière qu’en Ukraine.
De même, le président américain Joe Biden a annoncé vendredi 31 mai un plan de paix en trois phases pour Gaza, commençant par un cessez-le-feu immédiat de six semaines au cours duquel les forces israéliennes se retireront de la zone peuplée. Le cessez-le-feu serait suivi de la libération d’un groupe d’otages vulnérables détenus par le Hamas en échange de Palestiniens emprisonnés.
Biden a déclaré que la dernière étape serait la reconstruction de la bande de Gaza, où Burbock a offert son soutien aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé dimanche 2 mai le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour lui exprimer son soutien au plan de paix mené par les États-Unis.
« Le gouvernement allemand soutient l’appel de Washington. Le Hamas doit enfin cesser ses activités meurtrières et libérer ses otages. L’offre d’Israël apporte des perspectives concrètes pour la fin des combats et la fin de la guerre », lit-on dans un communiqué. .
Le même jour, Israël a confirmé son acceptation de l’accord-cadre.
Ofir Falk, principal conseiller en politique étrangère de Netanyahu, a déclaré dans une interview au Sunday Times britannique qu’il s’agissait d’un « accord que nous avons accepté, et ce n’est pas un bon accord, mais nous voulons vraiment que tous les otages soient libérés ». .