Ces derniers jours, après des mois de doutes et de conflits, elle a enfin pu se projeter vers le Grand Palais et entrevoir la lumière de sa magnifique verrière. La tristesse du test antidopage positif de janvier a disparu, et le nuage au-dessus de mon genou gauche a disparu depuis longtemps. Il n’a pas pu reprendre la compétition à Bâle en juin. Mais les préparatifs olympiques d’Isaora Tibbs ont pris une nouvelle tournure hier soir, la laissant une fois de plus dévastée. Lors de son stage de fin d’études à Forges-les-Eaux (Seine-Maritime), Foilist a été arrêté par l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui a fait appel deux mois après son acquittement.
Le calendrier a affecté la Guadeloupéenne de 32 ans, lui laissant espérer qu’elle pourrait être tirée d’affaire dès la fin mai, le délai de recours ayant été utilisé par les autorités presque jusqu’au bout. Le tribunal antidopage de la Fédération Internationale d’Escrime (FIE) a alors jugé que Tibus avait été exclu quant à l’origine de la présence d’ostarine (une substance synthétique artificielle) par son collègue entraîneur Race Imboden, qui avait par inadvertance rendu cette présence accidentelle. par des fluides corporels ». Après avoir allégué une contamination, ils l’ont relâchée. C’est parce qu’il imite les effets de la testostérone sur le corps.
L’incident l’a donc rattrapé à six jours du début du championnat du monde 2022. L’appel de l’AMA n’est pas pendant et ne comprend pas de demande de suspension provisoire, donc légalement, Tibas peut toujours apparaître sur les pistes lors des compétitions. Mais dans quel état psychologique s’est-elle retrouvée aux Championnats d’Europe, alors qu’elle se remettait à peine du problème physique de déchirure des ligaments du genou gauche, qui lui avait donné envie d’y retourner ?
Mauvais souvenir de Gerent avant Tokyo
Le fleuretiste sera également attentif à la réaction de la fédération (FFE), restée silencieuse après l’annonce de la convocation d’hier. La FFE souhaite s’assurer que la participation d’un de ses tireurs vedettes ne lui fasse pas courir le risque de se voir retirer sa médaille. En raison de ce principe de précaution, la FFE a retiré Daniel Gelent de la compétition en 2021, le disqualifiant des JO alors qu’il suit un traitement pour contrôle antidopage positif. J’ai finalement franchi le niveau Swordsman, mais c’était en juin 2022, près d’un an après le tournoi de Tokyo.
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Tibas n’aura peut-être pas à attendre trop longtemps que le Tribunal arbitral du sport (TAS) enquête sur son cas, mais le timing la met toujours dans une situation difficile. Elle mettra tout en œuvre pour convaincre la fédération de participer à ses quatrièmes Jeux Olympiques. Elle a tout mis en place pour enfin décrocher le podium individuel qui lui était refusé depuis les Jeux de Tokyo et remporter une nouvelle médaille par équipe, mais après cela elle visera la médaille d’argent. Édition 2021.
Les prochaines 48 heures seront décisives puisque la FFE pourrait réviser sa sélection d’ici le 25 juillet. Selon l’interprétation, ses conseils seront consacrés à l’analyse des moindres paragraphes du texte du Code mondial antidopage et des règles de la Société des Nations, mais, selon l’interprétation, même les sanctions futures Une lacune existe parce qu’elle existe ne forcera pas nécessairement M. Tibas à restituer la récompense. D’ici là, nous devons terminer notre dernier stage en Normandie, qui se termine aujourd’hui, et demain nous devrons rester au village olympique. Une fin de semestre cauchemardesque qui en aurait envoyé plus d’un à la renverse.
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