Le Figaro, AFP
Publié il y a 1 heure, mis à jour il y a 32 minutes
» data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >
« Le plan opérationnel pour l’attaque contre le Liban a été approuvé et vérifié, et la décision a été prise de continuer à préparer les troupes sur le terrain », a indiqué l’armée israélienne.
L’armée israélienne a annoncé mardi soir avoir approuvé des plans d’attaque contre le Liban alors que les affrontements transfrontaliers avec les milices du mouvement islamiste libanais Hezbollah s’intensifient.
« Le plan opérationnel d’attaque contre le Liban a été approuvé » et vérifié dans le cadre d’une « évaluation de la situation » réalisée mardi en présence du général-major Oli Godin, commandant de la région militaire du Nord, et du général-major Oded Basiuk, chef de la Direction des Opérations », a déclaré l’armée dans un bref communiqué. Il a également été décidé de « continuer à améliorer l’état de préparation des forces terrestres », ajoute le texte.
Cette annonce intervient alors que l’envoyé spécial du président américain Joe Biden, Amos Hochstein, se rend dans la région dans le but d’apaiser les tensions à la frontière israélo-libanaise, où des affrontements quasi quotidiens ont lieu entre les forces israéliennes et le Hezbollah depuis le 7 octobre. L’intensité a clairement augmenté au cours de la semaine dernière. « Le moment où nous décidons de changer les règles du jeu contre le Hezbollah et le Liban est très proche. Dans une guerre totale, le Hezbollah sera détruit et le Liban subira un coup dur », a déclaré mardi le ministre israélien des Affaires étrangères Yisrael Katz. Déclaré.
8 mois de violences
Quelques instants plus tôt, le Hezbollah avait diffusé des images prises par l’un de ses drones au-dessus de Haïfa, le principal port israélien du nord d’Israël. La vidéo, que l’AFP n’a pas pu vérifier de manière indépendante, identifie certains sites comme étant des infrastructures militaires et énergétiques et d’autres comme des installations civiles, selon le Hezbollah.
Le Hezbollah a ouvert un front de soutien à son allié palestinien le Hamas, un jour après une attaque sanglante lancée par le groupe contre Israël le 7 octobre et qui a déclenché la guerre en cours à Gaza. Plus de huit mois de violences ont fait au moins 473 morts au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah et 92 civils, selon un bilan de l’AFP. Selon Israël, au moins 15 soldats et 11 civils ont été tués du côté israélien.
» data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >