Le Figaro, AFP
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 12 minutes
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Cette attaque intervient trois jours après une attaque meurtrière menée par le Hezbollah sur le plateau du Golan, à laquelle Israël avait promis de répondre. Deux personnes auraient été tuées et le Premier ministre libanais a condamné « cette agression flagrante ».
Les forces israéliennes ont attaqué la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah libanais, ciblant un commandant qu’elles ont qualifié de « responsable » des attaques meurtrières sur le plateau du Golan, auxquelles Israël avait promis de répondre. Des sources proches du mouvement libanais rapportent qu’au moins deux personnes ont été tuées dans des frappes ce mardi. Les responsables du Hezbollah ont également confirmé que le chef militaire visé, Fouad Choklu, avait pris la fuite.
« Les forces israéliennes ont mené une attaque ciblée à Beyrouth contre le commandant responsable du meurtre des enfants de Majdal Shams et de nombreux autres civils israéliens », a déclaré l’armée dans un communiqué, faisant référence à l’attaque. Douze jeunes ont été tués dans une partie du plateau syrien du Golan annexée par Israël. Israël, comme les États-Unis, a imputé l’attaque à la roquette sur le terrain de football au mouvement islamiste libanais, une affirmation démentie par les États-Unis.
Des sources proches du Hezbollah ont fait état d’une attaque israélienne contre la banlieue sud de Beyrouth visant des chefs militaires du mouvement islamiste. Quelques minutes après l’attaque, le ministre israélien de la Défense, Job Gallant, a déclaré que le Hezbollah avait « franchi une ligne qui ne devrait jamais être franchie ». Le Premier ministre libanais a également condamné « cette agression flagrante ». Le président Najib Mikati a condamné « cet acte criminel » dans un communiqué et a appelé « la communauté internationale à prendre ses responsabilités et à faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à son agression et à son intimidation et mette en œuvre les résolutions internationales ». Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré aux autorités russes qu’« il s’agit d’une grave violation du droit international ». L’Iran a qualifié l’attaque de « vicieuse ».
Des témoins ont déclaré avoir entendu une forte détonation et vu de la fumée s’élever. Un photographe de l’AFP présent sur place a vu le dernier étage de l’immeuble de huit étages touché et une ambulance arriver sur place. « La cible d’Israël à Beyrouth est considérée comme la deuxième cible du Hezbollah et est responsable des opérations militaires de l’organisation », a ajouté le quotidien israélien Haaretz, cité par L’Orient le Jour. .
peur de prolonger la guerre
L’attaque de Majdal Shams a étendu la guerre de Gaza entre Israël et le Hamas, allié palestinien du Hezbollah, au Liban, ravivant les craintes d’un conflit à grande échelle dans la région. Un civil israélien a été tué mardi par la chute d’une roquette dans le nord d’Israël, ont indiqué les services d’urgence, et l’armée a répondu à un barrage de roquettes en tirant sur le Liban.
Elle avait précédemment annoncé avoir attaqué « une dizaine de cibles terroristes du Hezbollah » dans « sept zones différentes » du sud du Liban, tuant un membre du mouvement armé. En réponse à ces attaques, qui ont causé des « dégâts importants », le Hezbollah a lancé deux attaques contre la caserne de Beit Hillel, dans le nord d’Israël, à l’aide de roquettes Katioucha et de drones explosifs, selon l’agence de presse d’État libanaise (ANI) qui a annoncé avoir lancé plusieurs attaques. .
Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, la frontière nord d’Israël avec le Liban a été le théâtre d’échanges de tirs quasi quotidiens entre les forces israéliennes et le mouvement tout-puissant de Gaza, le Hezbollah. Soutien du Liban et de l’Iran.
Près du lieu de la grève à Beyrouth. Mohamed Azakir/Reuters
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