Le tribunal, saisi par l’Afrique du Sud fin décembre, a ordonné en janvier à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et autoriser l’aide humanitaire à entrer dans la bande de Gaza.
Le président chilien Gabriel Boric a annoncé samedi 1er juin que son pays rejoindrait l’Afrique du Sud dans le procès contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ). « J’ai décidé que le Chili soutiendrait et se joindrait à la demande présentée par l’Afrique du Sud à la Cour internationale de Justice de La Haye dans le cadre de la Convention pour la prévention et la répression des crimes de génocide », a-t-il déclaré dans un message à l’adresse suivante : . le parlement de son pays.
Un tribunal saisi par l’Afrique du Sud fin décembre a ordonné à Israël de faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher tout acte de génocide et autoriser l’aide humanitaire à entrer dans la bande de Gaza, mais Israël n’a pas respecté cet ordre. indiquer. Trêve.
« Une situation humanitaire catastrophique »
Le 24 mai, la CIJ, réoccupée par Pretoria, a ordonné à Israël de cesser « immédiatement » son offensive militaire à Rafah. Le tribunal ne s’est pas encore prononcé sur le bien-fondé de l’accusation selon laquelle Israël aurait violé la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1948.
Dans son discours, le président chilien a évoqué la « situation humanitaire catastrophique » dans la bande de Gaza et a appelé à une « réponse résolue de la communauté internationale ». Le gouvernement chilien a déjà condamné la récente attaque israélienne contre un camp de personnes déplacées à Rafah, qui a déclenché un incendie et tué 45 personnes, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Gabriel Borich, qui reconnaît l’Etat palestinien depuis 2011, a jugé à plusieurs reprises la guerre à Gaza « injustifiée » et « totalement inacceptable ».
Le Hamas affirme que plus de 36 000 personnes ont été tuées à Gaza
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent des forces spéciales du Hamas qui ont envahi le sud d’Israël depuis Gaza, faisant essentiellement des victimes civiles, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles israéliennes. . Selon Israël, environ 250 personnes ont été kidnappées dans la bande de Gaza, dont 130 sont toujours retenues en otages, et 33 d’entre elles seraient mortes.
En représailles, Israël a juré d’anéantir le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007. Le mouvement est considéré comme une organisation terroriste, au même titre que les États-Unis et l’Union européenne.
Ses forces ont lancé une vaste campagne aérienne, suivie d’une attaque terrestre le 27 octobre qui a marché du nord au sud à travers de petits territoires côtiers, tuant 250 soldats. L’opération militaire israélienne a jusqu’à présent tué 36 379 personnes dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.