La Ligue nationale de basket a décidé mardi de révoquer l’inscription du CSP Limoges au Championnat de France professionnel de la saison prochaine.
France Télévision – Éditorial Sport
Publié le 28 mai 2024 à 14h50.
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Le CSP Limoges, en grande difficulté financière, ne jouera pas dans l’élite la saison prochaine. (Nathalie Coll/France Bleu Limousin)
Les sanctions tombent sur Limoges, en difficulté financière. La Ligue nationale de basket (LNB) a refusé mardi 28 mai la participation du CSP, 11 fois champion de France, au championnat professionnel de la saison prochaine.
« La DNCCG est [Direction nationale du conseil et du contrôle de gestion]a tenu une réunion formelle et a décidé à l’unanimité que le club du Limoges CSP ne participera pas à Betclic Élite ou Pro B », détaille le communiqué de la LNB. « Vous disposez de 8 jours ouvrés pour faire appel (…) en fournissant de nouvelles. éléments en béton.
Cette décision intervient après que la propriétaire Céline Forte a rejeté une offre publique d’achat du dirigeant de l’Inter Marche, Lionel Perruet, qui était prêt à débourser 1,2 million d’euros de sa poche. Le 16 mai, le président de la DNCCG, Patrick Hiannassy, a estimé qu’une « solution Lionel Perruette », soutenue par les autorités locales et en désaccord avec la direction, était « la seule » à prendre en main le sort de la CSP. Il a ajouté que le projet était « crédible » et qu’il avait accordé mardi un délai supplémentaire pour la signature du contrat.
CSP avait déjà déposé son bilan après avoir été rétrogradé administrativement au rang Pro B en 2000 en raison d’une mauvaise conduite de la direction. Le club, qui a retrouvé ses deux derniers titres en Championnat de France en 2014 et 2015 et revient petit à petit sur le devant de la scène, est en pleine crise individuelle depuis le décès du mari de Céline Forte et ancien président Frédéric Forte en 2017. est devenue le sujet de conflits politiques et de gouvernance.
La décision de ne pas réintégrer Limoges dans l’élite est le résultat d’un « non-respect des engagements pris lors de l’audience du 2 avril 2024 » et d’une « récurrence » de la « malhonnêteté » du club dans ses hypothèses budgétaires, mais aussi : Il existe des preuves de retards dans le paiement des dettes des fournisseurs, des taxes et des obligations sociales », a expliqué la DNCCG.
En raison de ces difficultés financières, le Conseil supérieur de direction avait déjà imposé des sanctions au club à la mi-novembre, annulant trois victoires au classement du Championnat pour « manque d’intégrité comptable » et faisant appel de deux victoires. réduit. Malgré cela, il termine la saison régulière à la 13e place, ce qui lui vaut une place sur le terrain.