Écrit par Valérie Collette
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 18 minutes
» data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >
Lui, qui préside le groupe depuis 2019, a été convoqué par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire après qu’un accord généreux ait été proposé au syndicat.
Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandeau, ne sera pas reconduit pour un second mandat à la tête du groupe ferroviaire, mais restera en charge pendant l’été « pour assurer le bon fonctionnement des Jeux olympiques et paralympiques ». Le gouvernement a annoncé qu’il le ferait. continuer. Ce mardi. Il précise que le nom du successeur potentiel de Jean-Pierre Farandeau, président du groupe depuis 2019, sera « notifié par le président de la République au président de l’Assemblée nationale et au président du Sénat » à l’issue du concours. communiqué de presse.
Le gouvernement a pris cette décision alors que le mandat du président de la SNCF expire lundi prochain. Jean-Pierre Farandeau aurait pu continuer à diriger le groupe jusqu’à l’été 2025, date à laquelle il aurait atteint son 68e anniversaire, limite d’âge fixée par la réglementation SNCF. Le gouvernement veut lui donner deux mois et demi avant la fin des Jeux olympiques, un événement qui ne devrait perturber aucun mouvement social.
Article connexe Grève évitée à la SNCF en mai : Comment Farandeau a gagné la paix sociale grâce à un accord de fin de carrière
pas étonnant
Jean-Pierre Farandeau paie-t-il le prix de ce que le gouvernement considère comme une erreur politique ? Des accords sociaux ont notamment été conclus avec quatre organisations syndicales représentatives (CGT, CFDT, Sud Rail et UNSA) concernant la cessation anticipée des activités. L’accord, en chantier depuis plusieurs mois et suivi de près par Matignon, l’Elysée et les conseillers du ministre des Transports, bénéficiera notamment aux conducteurs de trains en arrêtant prématurément leur travail pendant 30 mois. Cependant, pour les 15 derniers mois, 75 % de votre salaire vous sera versé.
Le chef du parti sera invité à comparaître devant la commission sénatoriale du développement durable mardi après-midi pour revenir défendre ses arguments en faveur de l’accord. Le gouvernement rétorque cependant que la fin de la mission est une sanction, soulignant son « bon bilan ». Personne à la SNCF n’est surpris par cette décision. Jean-Pierre Farandeau lui-même l’attendait depuis plusieurs semaines.