Écrit par Steve Tenle
Publié il y a 1 heure, mis à jour il y a 38 minutes
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Ces perquisitions ont été menées par la police judiciaire de Paris et s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 21 octobre 2022 des chefs de favoritisme et recel de favoritisme.
le recours « massif et croissant » aux cabinets de conseil par les services de l’État ; Cela a été dénoncé en mars 2022 par les travaux d’une commission sénatoriale dirigée par Eliane Assassi (communiste) et Arnaud Bazin (républicain). Deux ans plus tard, l’enquête est toujours en cours, mais mercredi 29 mai, le siège du ministère de la Santé, rue Ségur à Paris, a été perquisitionné en présence d’un juge d’instruction, selon une source judiciaire, rapporte le journal Le Figaro. . révélé à partir de. Informations du Monde.
L’enquête s’est terminée en fin d’après-midi et d’autres investigations ont été menées dans d’autres administrations et lieux privés, selon des sources proches du dossier. Aucune charge n’a été déposée à ce stade, a ajouté la source judiciaire. Le ministère de la Santé n’a pas immédiatement répondu à cette demande.
Ces investigations ont été menées par la police judiciaire de Paris et s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 21 octobre 2022 des accusations de favoritisme et recel d’« influence » suite à la publication du signalement susvisé. La croissance des cabinets privés de conseil en politiques publiques.
Un « baromètre » à 3 millions d’euros
À l’époque, le document soulignait le « recours important et croissant » par le pays à des sociétés de conseil comme Accenture, Capgemini et McKinsey, contre 379 millions d’euros dépensés en 2018. En 2021, cela s’élevait à un peu moins d’un milliard d’euros. Dès lors, il dénonce « l’étalement » qui remet en cause la « souveraineté » de la nation face à ces organisations. Le coût de ces contrats, notamment celui de la création d’un « baromètre des résultats de l’activité publique » par Capgemini, qui a coûté 3 millions d’euros, a également été mis en cause.
La Commission des comptes a également réduit le recours aux cabinets de conseil en juillet 2023, notant que les coûts « ont triplé entre 2017 et 2021 ». On peut donc lire que la présence d’entreprises est devenue une « manière normale de couvrir les besoins d’un domaine particulier ». Le document ajoute qu’il n’est « pas possible de fournir une explication générale globale et cohérente de l’augmentation des demandes d’indemnisation » pour ces structures.
Le rapport du Sénat souligne que le Cabinet « est intervenu dans la plupart des grandes réformes » du premier quinquennat du président Emmanuel Macron, ainsi que dans la gestion de la crise sanitaire et l’organisation des réunions. Ce rapport, publié en pleine campagne présidentielle, a nui à la campagne d’Emmanuel Macron, accusée par ses opposants de favoriser McKinsey. Le 27 mars, il a déclaré: «S’il y a des preuves de manipulation, nous engagerons des poursuites pénales.»
Le 31 mars 2022, le Parquet national financier (PNF) a ouvert une première enquête préliminaire contre McKinsey pour blanchiment aggravé et fraude fiscale aggravée. Six mois plus tard, les 20 et 21 octobre, le PNF ouvre deux informations judiciaires. L’une concernait les « conditions d’ingérence d’un cabinet de conseil dans les campagnes électorales d’Emmanuel Macron de 2017 et 2022 », l’autre concernait des allégations de « favoritisme ».